Situation nationale : l’Opposition politique prend à témoins les ambassadeurs de l’Union Africaine

| 19.05.2014
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Situation nationale : l’Opposition politique prend à témoins les ambassadeurs de l’Union Africaine
© DR / Autre Presse
Situation nationale : l’Opposition politique prend à témoins les ambassadeurs de l’Union Africaine
Après avoir reçu les ambassadeurs de l'Union Européenne (UE) dans la matinée du vendredi 16 mai 2014, l'opposition politique au Burkina a reçu dans la soirée de ce même jour les diplomates de l'Union Africaine (UA)Cote d'ivoire, Afrique du sud, Nigeria,Sénégal et le Ghana, en poste dans notre pays. L'objectif de ces deux rencontres était d'informer les différents ambassadeurs sur la situation sociopolitique burkinabè.

Au sortir de l'entretien avec les ambassadeurs de l'Union Africaine, c'est Me Benewendé Stanislas Sankara qui s'est prêté aux questions des journalistes au nom de toute l'Opposition. Pour le président de l'Union pour la Renaissance/ Parti Sankariste, UNIR/PS, comme avec les ambassadeurs de l'UE, l'opposition politique a reçu les diplomates de l'UA pour leur expliqué la situation actuelle du Burkina où il est maintenant clair selon lui, que le chef de l'Etat, Blaise Compaoré est décidé à modifier l'article 37 de la constitution à travers un referendum. Me Benewendé à expliqué aux hommes et femmes de médias que leurs échangent ont tourné autour des arguments que l'Opposition a toujours développés. L'argumentation des opposants au régime actuel est qu'ils « sont profondément attachés à la paix dans ce pays et qu'ils ne seront pas du tout comptables de ce qui pourrait advenir s'il y a un passage en force ».

Les ambassadeurs africains n'ont pas voulu se prononcer sur le contenu de leur rencontre avec l'Opposition politique burkinabè. Mais pour le porte-parole d'un soir, « ces derniers ont pris bonne note et ont posé des questions d'information ». Me Sankara a ajouté qu'ils se sont montrés très disponibles et restent à l'écoute de tous les acteurs politiques du Burkina Faso.

En attendant de lancer sa campagne contre le referendum le samedi 31 mai prochain, l'Opposition politique burkinabè attend de « leurs amis de autres pays », une écoute attentive, leur disponibilité et surtout toute contribution qui pourrait venir renforcer l'encrage de la démocratie au Burkina Faso. Et pour le président de l'UNIR/PS, cet encrage n'est rien d'autre que « l'alternance au cœur de la démocratie ».

Fidwendé SAWADOGO

( Avec ZoodoMail )

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