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RSS sont bel et bien sur les bords de la lagune Ebrié, mais répondront-ils à la convocation du président ivoirien?

| 21.03.2014
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RSS sont bel et bien sur les bords de la lagune Ebrié, mais répondront-ils à la convocation du président ivoirien?
© DR / Autre Presse
RSS sont bel et bien sur les bords de la lagune Ebrié, mais répondront-ils à la convocation du président ivoirien?
Cher Wambi,

Roch et les siens répondront-ils à la convocation du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara ?

Si hier encore, la question était au cœur de la polémique, cher cousin, aujourd'hui en tout cas obligés sommes-nous d'y répondre par l'affirmative.

Car depuis le jeudi 20 mars 2014, Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré sont bel et bien sur les bords de la lagune Ebrié.

Après l'échec de la médiation interne et avant le Congrès du MPP, les 05 et 06 avril 2014, le locataire du palais de Cocody pourra-t-il rallumer le flambeau de la transition apaisée abandonnée par Jean-Baptiste Ouédraogo ?

En tout cas, il faudra à Alassane Dramane Ouattara bien plus que l'attiéké et l'agoutti des profondeurs de la forêt ivoirienne pour ramener les illustres démissionnaires du CDP, obligés d'hier du Grand Sachem, au festin de Kosyam.

Mais quoi d'impossible à qui veut sauver le fauteuil de son protecteur, pour peu que la messe ne soit pas déjà dite. En attendant le retour de son contingent d'Abidjan, c'est la «Cité de la patate douce»,Kombissiri, qui sera le pôle d'attraction des militants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ce dimanche 23 mars.

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Au travail maintenant, Anatole !

Tu l'as si bien dit, de mémoire de Burkinabè, aucune élection autre que celle du maire de l'arrondissement n°4 de la capitale n'avait auparavant nourri autant de haine, attisé les rancœurs et les passions. Nous étions, en effet, au sortir du scrutin couplé du 02 décembre 2012 quand, contre les sirènes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti majoritaire, qui célébraient déjà Zakaria Sawadogo, Issa Anatole Bonkoungou se porta candidat pour lui ravire la vedette.

Haro sur le baudet, s'écrièrent les barrons du «tuk guilli», dénonçant au passage le manque de discipline et le non_respect des directives du parti par ce maire rebelle pourtant issu de leurs rangs.

Comme l'on pouvait s'y attendre, Anatole Bonkoungou ne tardera pas à essuyer les foudres de ceux-là qui croyaient avoir droit de vie et de mort politique sur leurs militants.

Bonjour alors la suspension de ce «hors-la-loi» de toute activité du parti ; le boycott des sessions du Conseil municipal et, last but not least, la dissolution pure et simple du bureau dudit conseil en fin novembre 2013.

Il fallait désormais repartir aux urnes le 23 février 2014 à la faveur des élections municipales partielles pour voir l'indécrottable dans ses habits neufs de l'ODT affronter ses camarades d'hier.

Le verdict des unes ne tarda pas à tomber : Issa Anatole Bonkoungou et son nouveau parti avaient pris un abonnement pour le Conseil municipal de l'arrondissement. Ce qui devait arriver donc arriva, c'est ce plébiscite mardi 18 mars dernier.

Maintenant que la victoire est acquise, et en attendant son installation officielle, que lui reste-t-il à faire ?

Car le temps ne doit plus être à la fête, mais plutôt à la mise en œuvre du programme communal de développement pour lequel il a été élu.

Et le choix des administrés passe nécessairement par la restauration de la paix, la confiance et la réconciliation entre les filles et les fils de cet arrondissement afin d'être au rendez-vous du bilan en 2017.

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C'est vrai, cher cousin, sitôt rentré de la foire agro-pastorale de Sindou, le Grand Sachem s'est envolé en début de semaine pour l'Hexagone en visite privée, a-t-on dit de source officielle, et il y séjournera jusqu'au samedi 22 mars 2014.

En dépit du fait que le locataire du palais de Kosyam devrait y rencontrer la fine crème de la politique et des affaires, ils sont nombreux, au Faso, qui prêchent un autre évangile que j'éviterai d'évoquer dans la présente.

C'est sûr que tu m'en voudras, cher Wambi, de ne t'avoir pas rappelé que ce séjour sur les bords de la Seine intervient quelque un mois après celui du géant Sénégalais, Abdou Diouf, secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sur les bords du Kadiogo.

En outre faut-il le souligner, cher cousin, le même Abdou Diouf dont le mandat s'achève dans quelques mois a été reçu la veille en audience par le Premier français, François Hollande, avant que l'oiseau de fer de Blaise Compaoré ne se pose à Paris.

Simple coïncidence ?

Je ne saurais y répondre, mais une chose est sûre : c'est aussi ce jeudi 20 mars 2014 qu'a été commémorée la Journée internationale de la Francophonie.

Pour qui connaît le vœu des dignitaires de la Francophonie de voir Blaise Compaoré succéder à l'ancien président sénégalais, quelle analyse faire de la chronologie de ces événements ?

En attendant, l'enfant terrible de Ziniaré, lui, refuse de dessérer les dents, laissant ses seconds couteaux monter au front pour son hypothétique référendum sur l'Article 37 de la loi fondamentale qui fait couler beaucoup d'encre et de salive au fur et à mesure qu'approche l'échéance présidentielle de 2015.

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Maintenant, cher Wambi, s'il est avéré que le grand chef blanc a déjà fait son choix du potentiel futur locataire du palais de Kosyam, il y a lieu de tirer la sonnette d'alarme, car en plein 21e siècle, il est inconcevable que le sort du Burkina soit décidé sous les lambris de l'Elysée comme du temps de la période coloniale.

C'est un ouf de soulagement que les chantres de l'alternance ont, certainement, poussé le mercredi 19 mars 2014 à l'issue des audiences accordées par le Premier ministre au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et au chef de file de l'opposition politique (CFOP).

En tout cas, ceux qui doutaient encore de l'effectivité de la présidentielle 2015 peuvent désormais aller au charbon, toutes leurs inquiétudes viennent d'être levées.

La bonne nouvelle du jour, c'est en effet le déblocage annoncé par Beyon Luc Adolphe Tiao de 5 à 6 milliards de nos francs pour les préparatifs de ce rendez-vous national. Maintenant la balle est dans le camp de Me Barthélemy Kéré et de son équipe, qui devraient mouiller le maillot pour combler le retard accusé dans l'organisation.

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Mais avant de rallier la capitale du Bazèga, voyons très rapidement ce que contient cette semaine le Carnet secret de Tipoko l'Intrigante.

- Le président du Parti de la Renaissance nationale (PAREN), Tahirou Barry, s'envole ce soir vendredi 21 mars 2014 pour un séjour de trois semaines aux Etats-Unis.

Invité en sa qualité de jeune leader politique par le département d'Etat américain, il participera aux côtés d'autres personnalités évoluant dans divers domaines, comme la gouvernance ou le journalisme, venus de neuf autres nations, au prestigieux programme «Exchange Visitor».

Le seul représentant burkinabè à ce rendez-vous au pays de l'Oncle Sam partagera avec plusieurs personnalités américaines son expérience d'homme politique de l'opposition. Sans nul doute que la situation nationale figurera en bonne place dans son agenda.

Candidat déclaré à la présidentielle de 2015, ce qui est l'objet de la conférence de presse qu'il a donnée hier au siège de son parti, Tahirou Barry ne manquera pas de saisir cette occasion pour enrichir son carnet d'adresses et peauffiner sa stratégie de campagne.

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- La Brigade spéciale des douanes de l'aéroport international de Ouagadougou vient de frapper un grand coup dans la lutte contre la drogue : en effet, le 13 mars 2014, elle a saisi sur un vol en provenance de Cotonou 4,1 kg de Methamphétamine, une drogue de synthèse, c'est-à-dire faite à base de produits chimiques, très prisée en Asie. Le trafiquant, de nationalité étrangère, avait enfoui sa marchandise dans un sac à double fond. Mais il n'a pas réussi à tromper la vigilance des douaniers, qui l'ont interpellé puis remis aux hommes du commissaire Soudré de la Brigade de lutte contre la drogue pour la suite de l'enquête.

Une fois de plus, la Brigade spéciale des douanes de l'aéroport de Ouaga a pu couper un important flux financier, car les 4,1 kg sont évalués à 2 milliards 600 millions, puisque le gramme de cette drogue est estimé à 1 000 euros, soit 655 000 FCFA.

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- Du côté de la commune de Silly (province de la Sissili), l'ambiance n'est plus sereine entre quelques enseignants, leur inspecteur et le maire Batien Bénao. De sit-in annoncé pour le 14 mars 2014, c'est finalement une grève afin d'exiger du maire les fournitures scolaires de l'année 2013-2014.

Le maire a refusé de recevoir la sous-section syndicale de Silly parce que tout simplement elle n'a pas adressé une demande. Mais en réalité, le malaise serait plus profond depuis le séjour de la délégation de Viernheim à Silly en février dernier. Le pot aux roses a été découvert : 40 000 euros par an alloués aux écoles de Sadoin, Tonon et Névri dans la commune de Silly ont été gérés sans traces ni à la préfecture ni à la mairie...

Cette aide financière était régulièrement versée par la partie allemande de 1996 à nos jours. Pour le maire, l'aide matérielle ou financière passera désormais par la mairie. A cet effet, le matériel scolaire a été livré aux écoles par le maire de Viernheim le 14 février dernier. Invité pour la réception et ce, en présence du préfet et du président du Comité communal de jumelage, l'inspecteur de la CEB, Henri Sankara, aurait refusé de se présenter et de procéder à l'enlèvement des fournitures, qui ont été entreposées à la mairie. Pire, deux enseignants de la CEB sont en Allemagne depuis le 14 février 2014 dans le cadre du jumelage, et le maire n'en a jamais été informé.

Aux dernières nouvelles, le maire a exigé deux lettres d'explications de l'inspecteur et des trois directeurs d'écoles relatives à l'utilisation des fonds, s'élevant à 471 000 000 FCFA, et au voyage hors du Burkina de Geoffroy Bado et Salif Kaboré en pleine année scolaire sans autorisation du maire, chose que ce dernier considère comme un abandon de postes.

Aux dernières nouvelles, les fournitures scolaires ont été acheminées à Silly le 19 mars 2014. Ce retard s'expliquerait d'un côté par la lenteur administrative et de l'autre par le fait que le fournisseur attributaire du marché réside plus en Europe qu'au Burkina.

Affaire à suivre.

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- La commune de Namissiguima dans la province du Yatenga a célébré en différé le 08-Mars, Journée internationale de la femme, le 16 mars dernier. Ce jour-là, pendant que la cérémonie battait son plein, une délégation du CDP/Yatenga s'est invitée sur les lieux. Au nombre de ces nouveaux arrivants, il y avait le député Boureima Badini le secrétaire général du CDP/Yatenga, Aboubacar Relewindé Savadogo, son adjoint Barou Ouédraogo et Soumaïla Ouédraogo, dit Ila Ouédraogo, pour ne citer que les plus connus. Le comité d'organisation s'est rapidement déployé pour leur trouver des places dignes de leur rang. A peine assis que Soumaïla Ouédraogo, dit Ila, a fait des pieds et des mains pour, comme à son habitude, présenter les membres de la délégation. Prenant la parole à son tour, Boureima Badini s'est cru obliger de revenir sur le meeting du Mouvement du peuple pour le progrès tenu la veille à la place de la nation de Ouahigouya.

Reconnaissant au passage la forte mobilisation lors de ce meeting, il a invité ses interlocuteurs à ne pas accorder du crédit aux propos qui ont été tenus par les dissidents du CDP. Si ces derniers sont à un certain niveau aujourd'hui, dira le député, c'est grâce à l'appui dont ils ont bénéficié par le passé de plusieurs fils du Yatenga dont lui, Boureima Badini. Réviser l'article 37, selon celui qui a été le représentant spécial du président Blaise Compaoré en Côte d'Ivoire, est synonyme de construction d'écoles, de routes et de dispensaires pour la commune de Namissiguima. Le secrétaire général du CDP/Yatenga, lui, a annoncé un don de 100 000 FCFA accordé par Boureima Badini à titre personnel à répartir comme suit : 25 000 FCFA pour les lauréates de la course cycliste féminine, et le reste (75 000 FCFA) à ajouter à une contribution de 100 000 FCFA de la marraine de la cérémonie comme fonds de roulement d'une association locale de femmes.

Certains habitants de la commune de Namissuiguima ne cachent pas avoir été déçus de la politisation qui a été faite de leur fête et particulièrement qu'on veuille leur faire avaler des couleuvres au sujet de l'article 37. Après Namissiguima, les CDpistes ont continué leur périple à Ziga, village de la commune d'Oula. Selon des observateurs, le CDP /Yatenga, ces derniers temps, ne rate aucune occasion de marquer sa présence aux événements heureux ou malheureux. Cet acte de Soumaïla Ouédraogo, dit «ILA», qui s'est fait le plaisir tout dernièrement de présenter une délégation du CDP venue au «doua» de l'ancien directeur à la retraite de la radio de l'Amitié, est par exemple sujet de débats dans plusieurs gargotes de la cité de Naaba Kango.

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- Après le grand meeting du MPP à la place de la nation de Ouahigouya le 15 mars 2014, deux vedettes du nouveau parti, le Larlé Naaba Tigré et Simon Compaoré, ont repris la route de Ouaga. Salif Diallo et Roch Marc Christian Kaboré, eux, sont restés et ont passé la nuit. Le lendemain matin, ils ont échangé avec les membres des structures du parti et des personnes-ressources au cours d'une rencontre tenue dans la salle de spectacles de la Maison des jeunes et de la culture de Ouahigouya. Roch a profité également de son séjour pour prendre langue avec les ressortissants du Ganzourgou résidant à Ouahigouya avant son départ pour Ouagadougou dans la soirée du dimanche 16 mars. Pendant ce temps, le premier vice-président chargé de l'orientation politique du MPP, calé à sa résidence, a continué les échanges avec diverses couches de la société.

Il invitait ses interlocuteurs à s'armer de courage pour le combat engagé par le MPP pour le changement. Cette lutte, souligna-t-il, va nécessiter des sacrifices énormes. Salif Diallo a ensuite fait un tour au siège du parti, situé au secteur n°2 de la ville, où il a félicité les membres du comité d'organisation pour le travail abattu et l'honneur fait à sa personne. Côté organisationnel, il a mis en exergue les points forts, sans manquer de relever des insuffisances à prendre en compte pour l'organisation des prochains meetings. C'est finalement au cours de la soirée du lundi que Salif Diallo a quitté la capitale de la région du Nord non sans avoir réactivé ses réseaux de contact dans certains villages.

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- Depuis 2011, un différend oppose d'ex-travailleurs de la BCEAO à ladite institution. La plupart des trieuses, ceux-ci réclament de la banque, outre les droits relatifs à leur licenciement, leur déclaration et la régularisation de leur situation à la CNSS, le paiement d'heures supplémentaires, etc. Une solution n'ayant pas été trouvée dans un premier temps à la Direction régionale du travail du Centre, le dossier a été envoyé au Tribunal du travail, puis à la Chambre sociale de la Cour d'appel. Un véritable feuilleton judiciaire dont on ignore l'issue, tant s'y croisent des dinosaures de la scène à l'instar des cabinets Benoît J. Sawadogo (pour la BCEAO) et Barthélemy Kéré (côté travailleurs), tous les deux des anciens bâtonniers. En tout cas, de part et d'autre, on argumente à souhait. Le fin mot, ce sera quand ? Bien malin qui saura le dire.

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- Mouvement d'humeur d'administrés du 6e arrondissement de la capitale dans la matinée du jeudi 20 mars pour réclamer la mise en place effective d'un comité ad hoc dans le cadre du lotissement intervenu dans les secteurs concernés. Une action qui intervient à la veille de la session municipale. Mauvais présage ? Attendons de voir si le maire, Stanislas K. Ilboudo, et les autres conseillers parleront le même langage face à la situation.

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- Sale temps pour des envoyés de l'UNIR/PS et de l'ADF/RDA partis pour soutenir leurs conseillers dans la conquête de la mairie de la commune rurale de Dandé. Dans le cadre de l'élection du maire, prévue pour le 18 mars, les députés Alexandre Sankara et Sidiki Bélem, mandatés par leurs partis respectifs, l'UNIR/PS et l'ADF/RDA, qui ont signé un protocole d'accord pour gérer la commune rurale de ladite localité, devaient rencontrer leurs conseillers élus le 17 mars à Bobo-Dioulasso avant de se rendre tous ensemble le lendemain à Dandé, située à 60 km du chef-lieu de la province du Houet, pour le scrutin.

Arrivés dans la ville de Sya, les autorités des deux partis se rendront compte qu'un des trois conseillers de l'ADF/RDA était sur les lieux. Ce dernier, du nom d'Arouna Ouédraogo, insistera, dit-on, pour que les deux émissaires aillent remercier les vieux pour leur appui pendant la campagne électorale. Après une hésitation, la délégation s'exécutera aux environs de 22 heures à bord des deux véhicules des parlementaires. Mais en lieu et place du lieu annoncé, c'est devant une mosquée bondée que les missionnaires ont été conduits. Dans la cour de ladite mosquée, où avait pris place une dizaine de vieux, la foule semblait plus qu'hostile à la présence des membres de la délégation. Alertés par un SMS indiquant qu'ils étaient menacés, ils décidèrent de quitter les lieux.

C'est dans cette ambiance délétère qu'une vitre du véhicule du député Alexandre Sankara sera brisée, par un jet de projectiles pendant que le conseiller qui les a attirés dans ce guet-apens avait pris le soin de se volatiliser. La gendarmerie de Koundougou a été informée de cet incident, tandis que, de retour à Bobo, les victimes de l'agression en ont informé leurs hiérarchies respectives qui, à leur tour, en ont saisi le ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma. L'élection du maire a donc été reportée à une date ultérieure. Selon le député Alexandre Sankara, une plainte sera déposée contre le conseiller complice de l'embuscade. En rappel, l'UNIR/PS et le CDP y ont engrangé chacun 8 conseillers tandis que l'ADF/RDA en a obtenu 4, lors des élections municipales partielles du 23 février 2014. Affaire donc à suivre.

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- C'est à croire que le Burkinabè veut toujours transporter, où qu'il soit, ces mêmes problèmes du Burkina. Loin de la mère patrie, l'Association des Burkinabè vivant dans la région de Washington (ABURWA) n'échappe pas à cette situation. Sa vie normale semble perturbée par un problème de représentation au sein du Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE). En effet, le règlement de l'Association stipule que le président du moment est désigné de facto comme le délégué de ladite communauté au sein du CSBE. Mais voilà, alors qu'il a été remplacé à la suite d'une élection à la régulière à la présidence de l'ABURWA, Guy Lingani tient mordicus à son poste de délégué CSBE, foulant aux pieds le règlement. Pire, le président sortant semble bénéficier du soutien de l'ambassade du Burkina au Etats-Unis. Si notre représentation aux Etats-Unis ne reconnaît pas que le nouveau président burkinabè est bel et bien Mathieu Sawadogo, elle préfère donner quitus à Guy Lingani pour siéger au Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger au seul motif que le sortant détient toujours une carte en cours de validité.

Malgré l'insistance du bureau actuel, c'est donc M. Lingani qui a pris part à la derniere rencontre du CSBE ; mais au nom de quelle communauté ? L'ABURWA, qui a passé plus de 5 mois à essayer de résoudre le différend avec le président sortant, n'a jusque-là pas eu gain de cause. Elle ne souhaite plus continuer à se faire ridiculiser de la sorte et encore moins à se laisser embarquer dans ce bateau-là. Car quand il y a une activité au niveau de l'ambassade, c'est le président de l'ABURWA qui est contacté pour la mobilisation, mais quand il y a une rencontre du CSBE, le mandat lui est refusé. En tout cas, SEM Seydou Bouda est donc prévenu.

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

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