Révision de l’article 37 : L’UNDD souhaite l’arbitrage du peuple

| 21.10.2014
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Révision de l’article 37 : L’UNDD souhaite l’arbitrage du peuple
© DR / Autre Presse
Révision de l’article 37 : L’UNDD souhaite l’arbitrage du peuple
L'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) a animé un point de presse, le jeudi 16 octobre 2014 à l'hôtel Entente de Bobo. Cela, pour livrer son message après l'échec du dialogue politique.

 

La position de l'UNDD n'est pas nouvelle. Le parti de maître Hermann Yaméogo est favorable à l'organisation d'un référendum pour une sortie de crise apaisée. De même, il est pour la mise en place du Sénat. Et cela, parce «l'UNDD, fidèle à ses idéaux, tirés de la gouvernance consensuelle et du pacte transversal, a émis l'idée d'un Front républicain pour la défense de la démocratie et des acquis du peuple burkinabè», a d'emblée de jeu justifié Me Amédé Yéré, président de la Convention UNDD des Hauts-Bassins et animateur du point de presse. Pour l'UNDD, les questions de mise en place du Sénat, de la révision de l'article 37 de la constitution et de l'organisation d'un référendum à cet effet, qui constituent les points d'achoppement, doivent être réglées dans le respect des règles constitutionnelles. Cela, dans la mesure où les différentes tentatives de rapprocher les points de vue ont échoué, par la faute du CFOP, selon les responsables de l'UNDD.

En tant que parti républicain et légaliste, elle observe que la constitution a, à son article 165, ses aspects qui ne peuvent faire l'objet de révision. Il s'agit de la forme républicaine de l'Etat, du système multipartite, de l'intégrité du territoire national. En dehors de ces cas, «il n'y a plus d'interdit», fait valoir le président de la Convention UNDD/Hauts-Bassins. Concernant le Sénat, sa non-mise en place est «une fronde à la constitution». Car, le Sénat est consacré à l'article 78 de la loi fondamentale. S'agissant de l'organisation d'un référendum, c'est la voie par excellence pour décanter la situation lorsque la classe politique n'arrive pas à s'accorder sur la mise en œuvre ou l'interprétation de certaines dispositions de la constitution. Il faut donc faire appel au peuple pour trancher. 

Aly KONATE

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