Dans le cadre de ses activités, l'UPC a décidé de rencontrer les maires pour échanger et dérouler des pratiques pour une bonne gestion des communes. Zéphirin Diabré a avant le début des travaux, félicité les maires pour leur brillante élection et leur future élection car selon lui, cela témoigne de l'excellent travail de campagne qui à été menée sur le terrain. Il a aussi souhaité à l'ensemble des maires et à leurs familles respectives, ses bons vœux pour la nouvelle année. Cette rencontre devra permettre selon le président de l'UPC aux maires de mieux se connaitre et cela ferra naître des coopérations. De plus, pendant les échanges, un cheminement sera tracé pour permettre une gestion locale transparente car a t'il ajouté, la notion du changement doit se faire par des actions concrètes pour convaincre les populations de la volonté du parti de vouloir le changement. Ceci est aussi selon la direction du parti, une occasion de se soutenir dans ces moments de tentatives de déstabilisation de l'adversaire car « les coups bas ne manquent pas dans les mairies. On instrumentalise les conseillers pour qu'ils ne participent pas aux réunions et par la suite dissoudre les conseils municipaux ». Pour cela, le chef de file de l'opposition veut que ses maires se réorganisent mieux en l'espèce, mettre une organisation en place pour permettre une plus grande efficacité.

A la question de savoir comment doit-on reconnaitre un maire UPC, Zéph dira qu'un maire UPC doit être intègre, avoir à l'esprit la participation citoyenne, une vision de développement mieux partagé et être un citoyen exemplaire. Concernant la candidature de Tahirou Barry du PAREN (Parti pour la Renaissance), le chef de file rappelle aux hommes de médias que les partis sont libres et indépendants et cela ne constitue pas un problème pour son parti ni pour l'opposition entière. Au contraire, les candidats de l'opposition devront seulement respecter des accords et des engagements pris, une fois élus. Quant aux membres qui auraient quitté l'UPC, Zéphirin Diabré est ferme : « ces gens s'étaient acoquinés au CDP et rejetés par nos militants. Des primaires ont été organisés et il à été décidé qu'on les écarte du parti ».

Nicolas Dah, député maire de Diébougou, explique que le changement doit s'opérer dans les communes et pour ce faire, le point névralgique c'est la gestion budgétaire. Pour une bonne gestion, poursuit-il, il faut maitriser la nomenclature budgétaire. Dans sa commune, pour le budget participatif instauré, les populations prennent part aux deux assemblées budgétaires qui sont organisées.

Armelle Tapsoba

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