Programme du Président Roch Kaboré : 26 partis et formations politiques en renfort

| 08.04.2016
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Adama Kanazoe - President de l'Alliance des Jeunes pour l'Indépendance et la République (AJIR)
© DR / Autre Presse
Adama Kanazoe - President de l'Alliance des Jeunes pour l'Indépendance et la République (AJIR)
Une conférence de presse a eu lieu, le jeudi 7 avril 2016, au siège du Front des forces sociales (FFS). L’objet de cette rencontre a porté sur la présentation de l’Alliance des 26 partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP). Son but est d’apporter son soutien au programme du président Roch Kaboré. L’alliance se dit satisfaite des 100 jours du président Roch à Kosyam.


C’est dans le souci de réussir ensemble, avec le président du Faso, ses engagements d’approfondissement de la démocratie, de la justice et de la quête du progrès que 26 partis et formations politiques de gauche ont décidé de s’allier. Ainsi, est née l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) dont le rôle est de soutenir et défendre la politique du président Kaboré. Mais également, de contribuer activement à sa mise en œuvre. «Nous avons voulu réaffirmer notre soutien au programme du président Kaboré et le féliciter pour les 100 premiers jours, pour son travail», a laissé entendre Salif Diallo, président du MPP. Pour lui, ce soutien est important, puisque «des gens nient les évidences dans ce pays. Il a fallu donc, que nous aussi nous réaffirmons les évidences et l’évidence, c’est que les 100 premiers jours du président sont satisfaisants». Et d’inviter les Burkinabè à faire confiance au président dans la mise en œuvre de son programme et de ne surtout, pas écouter les mauvais perdants de la présidentielle et des législatives. Pour Salif Diallo, ce qui a réellement changé en 100 jours, c’est la perception du pouvoir. Car le président étant un progressiste, sa vision est que le pouvoir appartienne d’abord, au peuple et doit s’appuyer sur le peuple pour opérer les changements. «Il n’a pas pris le «naam» comme on dit chez les Mossi. C’est-à-dire qu’il ne jouit pas du pouvoir, mais il est au service du peuple et veut se démarquer de la démagogie», pense Salif Diallo. Cette conférence a permis de revenir sur un certain nombre de préoccupations.

Pas de gâteau à partager

A en croire Salif Diallo, cette alliance a été formée, non pas pour partager un gâteau, mais juste pour contribuer par ses réflexions, ses appuis-conseils, à la mise en œuvre du programme du président, au profit du peuple burkinabè. «Nous sommes tous fondés sur une vision progressiste, c’est pourquoi, ce sont les partis de la gauche démocratique qui se retrouvent, ici. Mais, si le président Roch décide d’affecter tel ou tel camarade de tel parti à un poste de combat, c’est pour travailler pour le peuple burkinabè», explique-t-il.

Bilan des 100 premiers jours de Roch Kaboré satisfaisant

Les 26 partis soutenant le programme du président Roch Kaboré, trouvent que le bilan de la séquence des 100 jours du président est satisfaisant, à plus d’un titre. Et Salif Diallo d’expliquer que, dès la prise de fonction du président, il a fait face à une situation sécuritaire délétère, avec l’attaque de la poudrière de Yimdi, celle des djihadistes et enfin, l’histoire des Koglwéogo. Pour lui, il faut dire que d’un point de vue sécuritaire, la république était menacée et le président a organisé et conduit les forces de sécurité pour faire face à cette situation qui était la plus importante à régler. «Les piliers républicains et démocratiques du pays ont été préservés et consolidés, car sans sécurité, il n’y a pas de développement, pas d’espoir», a dit Salif Diallo.

Pas de magiciens au gouvernement

Les membres du gouvernement de Roch Kaboré n’ont jamais dit qu’ils étaient des magiciens ou des hyper magiciens pour, qu’avec un coup de baguette magique, ils résolvent tous les problèmes de tous les Burkinabè. Les Burkinabè sont invités à prendre leur mal en patience, parce que le programme est étalé sur 5 ans. «Nous sommes venus trouver un état des lieux pas totalement rose, il faut remettre tous ces mécanismes en place et le président a dit aux Burkinabè ce qu’il est en train de faire, dans l’honnêteté et la transparence», a indiqué Salif Diallo.

Polémique sur le protocole d’accueil du président

Pour ce qui est du voyage du président en France, Salif Diallo explique qu’il est allé pour une visite de travail et selon la nature de la visite, le protocole en France est différent. Mais, l’essentiel est que le président Roch Kaboré ait eu des entretiens et des séances de travail avec le président français et d’autres structures pour défendre les intérêts du pays. «Les histoires de protocole, nous n’y sommes pas attachés, de même qu’aux choses superflues, même si le protocole rentre en droite ligne aussi, du respect de notre souveraineté. Je pense que les règles ont été observées et il viendra faire le bilan de sa visite à Paris. En ce moment, vous jugerez si le bilan a été positif pour le pays ou pas», a fait savoir Salif Diallo.

Roch bel et bien le capitaine du navire

A la question de savoir si c’est Salif Diallo qui dirige le pays, il répond que cela fait partie des rumeurs. Et rassure que dans ce pays, les choses sont claires, c’est le président Roch Kaboré qui a été élu président. «Moi, je suis dans l’univers institutionnel, Salif Diallo n’est qu’un collaborateur et un ami politique du président, notre parti donne son avis au président. C’est lui le capitaine qui conduit le navire avec les conseils et l’appui de ses matelots que nous sommes, donc, il ne faut pas polémiquer sur des choses qui n’existent pas», lance Salif Diallo.

Un soutien mutuel aux municipales

Les élections municipales sont pour très bientôt. Les membres de l’alliance entendent se soutenir mutuellement. Car le code de bonne conduite qui existe au niveau du programme du président, se poursuit en matière de gestion de l’Etat et des collectivités décentralisées. C’est pourquoi «même si les municipales sont une compétition, les partis de l’alliance vont se soutenir mutuellement et surtout, après la campagne», dit-il, avant d’ajouter que «nous allons nous mettre ensemble, dans beaucoup de localités, pour ravir les mairies. C’est pourquoi, nous nous appelons alliés». Les militants sont donc, invités à un soutien mutuel pour une campagne apaisée.

Pélagie OUEDRAOGO
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Listes des 26 partis et formations politiques

Dénomination et sigle

  1. Le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS)
  2. Le Nouveau temps pour la démocratie (NTD)
  3. Le Front des forces sociales FFS)
  4. Le Parti pour la démocratie et le socialisme/Parti des bâtisseurs (PDS/Metba)
  5. Burkina Yirwa
  6. Le Rassemblement des patriotes pour le renouveau (RPR)
  7. L’Alliance des forces progressistes (AFP)
  8. La Coalition pour la république/Parti progressiste (CORP)
  9. Le Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS)
  10. Le Front progressiste
  11. L’Union démocratique burkinabè pour la renaissance (UDBR)
  12. MPC
  13. Mouvement patriote pour l’alternance (MOPA) Bobo-Dioulasso
  14. Le Mouvement panafricain des forces unies pour le travail et la renaissance (MP-FUTUR)
  15. Parti Burkina laafia (PBL)
  16. Le Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD)
  17. L’Alliance pour la république et la démocratie (ARD)
  18. L’Union nationale des indépendants pour le changement (UNIC)
  19. PNDP
  20. Le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR/B)
  21. Le Parti pour le développement et la démocratie (PDD)
  22. L’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR)
  23. Le Conseil national révolutionnaire/Mouvement sankariste (CNR/PS)
  24. L’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS)
  25. Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)
  26. Le Parti de la renaissance nationale
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