«En cette période de révision exceptionnelle des listes électorales, elles(les femmes) doivent être déterminées dans la mobilisation de leurs maris, sœurs, et frères, fils et filles pour qu'ils s'inscrivent massivement», a déclaré la présidente de la structure spécifique des femmes du Kadiogo de l'UNIR/PS, Victoire Sofie Taonsa.
Mme Taonsa s'exprimait à l'occasion de la commémoration en différée de la journée internationale de la femme, organisée samedi au siège de son parti.
Les élections couplées législatives et présidentielle du 11 octobre 2015 et les municipales du 31 janvier 2016, devront rétablir l'ordre constitutionnel, interrompu en octobre dernier par le départ précipité du président Blaise Compaoré.
"Blaise (Compaoré) est parti mais son système demeure toujours. J'interpelle alors toutes les femmes à sortir en mai s'enrôler pour participer aux élections d'octobre 2015 afin d'apporter des solutions aux problèmes de l'éducation et de santé de vos enfants'', a lancé le président du parti UNIR/PS Bénéwendé Sankara, en langue nationale mooré.
Il a aussi invité tous ses militants à œuvrer à l'arrivée «des Hommes qu'il faut aux différentes places, aux prochaines élections, afin de tout changer».
«Nous porterons le pagne traditionnel afin de développer le secteur du tissage au Burkina Faso», a indiqué la coordonnatrice nationale des femmes du Kadiogo du parti Pauline Anbga, invitant le gouvernement à ne plus «dépenser une fortune» pour l'importation des pagnes.
«L'ex-président Thomas Sankara qui a voulu que la journée internationale de la femme soit célébrée au Burkina, avait souhaité qu'au delà de son coté festive, elle soit une journée de réflexion pour les femmes», a relancé Bénéwendé Sankara.
Agence d'information du Burkina
st/taa