Simon Compaoré, 2e vice président du MPP : « Vous savez bien qu’il y a des gens qui, même si l’envie leur prenait de venir au MPP, n’oseraient pas »

| 22.04.2015
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Simon Compaoré, 2e vice président du MPP : « Vous savez bien qu’il y a des gens qui, même si l’envie leur prenait de venir au MPP, n’oseraient pas »
© DR / Autre Presse
Simon Compaoré, 2e vice président du MPP : « Vous savez bien qu’il y a des gens qui, même si l’envie leur prenait de venir au MPP, n’oseraient pas »
Actualité oblige ! Nous avons reçu, à notre rédaction, Simon Compaoré, cet homme bien connu du sérail politique burkinabè et qui n'est donc plus à présenter. Ancien maire de la commune de Ouagadougou et deuxième vice-président du bureau politique national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), l'homme est venu s'entretenir avec la rédaction des Editions « Le Pays » sur un certain nombre de questions d'actualité.


C'était le mercredi 15 avril 2015. Au nombre des sujets qui ont fait l'objet d'échanges figurent la relecture du code électoral, les arrestations et interpellations d'anciens caciques auxquelles on assiste ces derniers temps, la transition, la présidentielle d'octobre 2015, la question Blaise et François Compaoré, etc. Avant de répondre aux diverses interrogations, Simon Compaoré a tenu à dire ceci à l'équipe du journal : « C'est avec beaucoup de plaisir que je réponds à votre invitation, surtout que ce que vous réclamiez est enfin là (NDLR : le bitumage de la voie passant devant le siège des Editions « Le Pays »).

Je me rappelle que vous receviez beaucoup de poussière et, en son temps, vous aviez demandé le bitume. Je vois que c'est chose faite et certainement les conditions vont continuer à s'améliorer pour que votre travail soit le plus aisé possible. Je voudrais vous féliciter pour le fait que vous avez maintenu votre journal parmi les journaux qui sont les plus lus au Burkina Faso. Il y a des journaux que je ne reçois pas le matin, mais le vôtre fait partie des journaux que je reçois tous les matins, je le feuillette et je vois que vous avez su maintenir le rythme et c'est tout à votre honneur. Je ne suis pas journaliste mais je sais qu'il n'est pas facile de maintenir un journal tous les jours, tout au long de l'année et de faire en sorte que les lecteurs restent fidèles.

Je vous félicite pour ça et vous remercie d'avoir accompagné la vie politique durant les périodes tumultueuses jusqu'à la date d'aujourd'hui. Vous pouvez être fiers aussi d'être lus à l'extérieur. Grand merci pour votre contribution à l'ennoblissement de la démocratie et à l'implantation de l'état de droit dans notre pays. »

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