C'est sous le signe de la commémoration des cinquante (50) ans du PAI et des quarante (40) ans de la confédération syndicale burkinabè (CSB) que le PITJ a effectué sa rentrée politique 2014. Cette rentrée politique, selon Soumane Touré, s'effectue à un moment où le Burkina se trouve à la croisée des chemins de son évolution politique. Où tous les «charlatans politiques» s'activent dans une grande confusion autour de certains points. Notamment, la non-modification de l'article 37, la non mise en place du sénatet le non au référendum. Pour lui, ils clament tous qu'ils sont pour une transition pacifique sans préciser le contenu. Ou qu'ils parlent tous d'alternance etde changement sans précision autre que Blaise Compaoré ne doit plus se présenter à l'échéance de 2015. Il a par ailleurs soutenu que la quasi-totalité des partis politiques et organisations de la société civile qui s'agitent actuellement, n'a rien compris et ne peut pas comprendre la longue lutte du peuple pour les libertés, la démocratie et le progrès. Ils n'ont jamais pris part à cette lutte et ne sont que des consommateurs et usagers des libertés individuelles et collectives. Sans savoir au prix de quels sacrifices le peuple les ont conquises.
Sur la question de la médiation que dirigeait Jean Baptiste Ouédraogo (JBO), Soumane Touré a affirmé que la proposition faite par JBO sur la transition de deux ans après 2015 avec Blaise Compaoré, est non seulement contraire à la constitution, mais aussi ne pouvait germer que dans l'esprit d'un ancien putschiste de la couche supérieure de l'armée. Alors, pour trouver une solution à toutes ces tracasseries, le PITJ estime qu'il est impérieux et urgent que le président Blaise Compaoré qui, aux termes de l'article 36 veille sur la constitution. Qu'il prenne des dispositions pour mettre fin à la dangereuse agitation. Le PITJ a par ailleurs fait des propositions au président du Faso. Il s'agit entre autres de la dissolution du gouvernement actuelle pour un gouvernement chargé de la transition et composé de technocrates intègres à l'exclusion des représentants des partis politiques, toutes nominations, à quelque niveau que ce soit devront exclure toute personne âgée de plus de cinquante ans. Aussi, le président en sa qualité de ministre de la défense et chef suprême des armées nationales, ramène l'armée à la caserne pour la reformer et la réorganiser afin de la rendre apte à ses missions républicaines etc.
Adama Manakounou