Le candidat du Le Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo, qui répondait à une question de Jeune Afrique sur ses atouts aux élections à venir a suscité de vives polémiques en prenant appuis sur son appartenance religieuse et ethnique.

Ablassé Ouédraogo affirme assumer ses propos, mais regrette une mauvaise retranscription de notre confrère de Jeune Afrique : « Je m'assume et je le dis avec regret, le journaliste n'a pas transcris tout ce que j'ai dit. Si vous regardez bien, il a lapidairement écrit : ''les atouts de Ablassé c'est d'être un moaga, c'est d'être un musulman et d'avoir une place à l'international''.

Ça, ce ne sont pas des atouts. Vous pensez qu'être moaga, dioula, peulh ou être musulman ou chrétien, c'est ce qu'il faut pour pouvoir gérer un pays ? », s'est-il interrogé.

Le Burkina Faso est un pays laïc, les religions cohabitent et tout se passe bien au Burkina, rappelle-t-il avant de continuer, « je ne pense pas que ce soit vraiment un sujet de préoccupation qui peut être animé dans la campagne ».

Selon le candidat de Le Faso Autrement, pour gérer un pays, il vous faut des capacités. Il vous faut des compétences et dit-il, « je pense que ce qui est sorti dans Jeune Afrique va être rapidement corrigé ». Ablassé Ouédraogo estime que tous ceux qui le connaissent savent que ce n'est pas son tempérament.

« Je le regrette pour tous ceux qui l'ont lu, mais je les rassure que ce n'est pas la vision de Ablassé Ouédraogo », a-t-il informé.

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NB: Le titre est de la Rédaction