« Prenant l'opinion publique nationale et internationale à témoin en ce jour, 14 juin 2015, nous, militantes de partis politiques et de la société civile du Kadiogo et du Bazèga, démissionnons collectivement de nos partis politiques et affirmons avec force et sincérité, notre ralliement à la Nouvelle Alliance du Faso ». C'est en ces termes que la responsable des démissionnaires, Korotimi Kafando/Kaboré, a solennellement indiqué leur démission. Selon ses explications, ils ont quitté leurs différents partis pour la NAFA, car les idéaux et le programme de ce parti vont en droite ligne de leurs aspirations. « Personne ne nous a appelé à la NAFA, nous nous sommes rendus compte que c'est le seul parti qui est attaché à la paix, à la cohésion », a-t-elle indiqué. Elle en veut pour preuve le caractère pacifique du candidat du parti, qui « a même évité le bain de sang lors de l'insurrection populaire d'octobre dernier. « Nous sommes en majorité des femmes, nous ne pouvons pas courir en temps de guerre, donc nous préférons soutenir un « candidat de paix », a-t-elle ajouté. Pour finir, elles ont informé l'opinion qu'elles se battront contre toute forme d'exclusion de « quelques fils de notre pays, car toute forme d'exclusion » est « le lit de la division, porteuse de troubles ».
Continuer la mobilisation
La secrétaire générale adjointe chargée des femmes de la NAFA, Christine Bonou, a traduit toute la reconnaissance de son parti aux nouvelles adhérentes. Pour elle, la NAFA se fixe comme objectif de défendre les droits des femmes, de les aider en répondant à leurs aspirations fondamentales. « Nous allons les accompagner, les orienter pour qu'elles continuent la mobilisation pour que, d'ici les élections, toutes les femmes soient touchées », a-t-elle précisé. Puis, elle leur a demandé de faire rayonner « l'étoile de la NAFA et d'en faire un parti de référence au plan national et international.
Le représentant des anciens, également secrétaire général de la NAFA, Samand Naba, s'est réjoui du ralliement de ces « nouveaux militants », dont il salue la qualité. Il a rassuré les démissionnaires du bon choix opéré, car selon lui, Djibril Bassolé est un « homme d'expériences, de tolérance et de paix, celui dont le Burkina a besoin pour son développement.
Armelle Tapsoba
