''Les mois, semaines, jours et heures à venir qui nous séparent de la date des scrutins seront difficiles, en raison des enjeux énormes attachés à l'élection présidentielle et aux élections législatives pour la conduite des affaires du pays de retour à l'ordre constitutionnel normal'', a dit Roch Marc Christian Kaboré, assurant qu'''il n'y aura pas de répit pour les nouvelles autorités qui seront élus lors de ses scrutins''.
Selon l'ancien président de l'Assemblée nationale qui s'exprimait à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du premier congrès extraordinaire du parti, samedi à Ouagadougou, il faudrait, pour les futures autorités, accorder aux questions qui intéressent le peuple, ''toute l'attention requise, sans démagogie, sans défaitisme et sans triomphalisme''.
Selon le comité d'organisation du Congrès, plus de dix congressistes venus des quatre coins du Burkina Faso et de l'étranger prennent part aux travaux.
La rencontre devrait permettre de désigner le candidat du parti à la présidentielle du 11 octobre prochain. Elle devrait permettre également de discuter autour du programme du parti.
La cérémonie de clôture de la rencontre est prévue ce dimanche 5 juillet au stade municipal de Ouagadougou, avec comme moment fort attendu, la présentation du candidat désigné.
Roch Marc Christian Kaboré a démissionné du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), en début janvier 2014, avec une soixantaine de ténors du parti.
Les démissionnaires ont créé, le 25 janvier 2014, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), un parti qui a contribué à l'insurrection populaire et à la chute de l'ex-président Blaise Compaoré, en fin octobre dernier.
ALK/cat/APA