On peut le croire ou non, la réalité aujourd'hui au sein du parti au pouvoir le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), laisse penser que Salif Diallo a pleinement joué des rôles souvent ingrats, mais toujours au service de Blaise Compaoré. Un analyste politique estime que c'est l'absence de salif Diallo aux côtés de Blaise Compaoré qui oblige le President du Faso à sortir le grand jeu par lui même pour essayer de colmater les brèches. Il y aurait comme un vide de conception et d'actions politiques toute chose qui était le dada de Salif Diallo, donc Blaise Compaoré pouvait dormir tranquille, et pourquoi pas s'occuper des problèmes des autres car chez lui, la situation était sous contrôle, le gardien du temple Salif Diallo y veillait. Entre deux tasses de café, il recevait, donnait des instructions pour anticiper. Tout cela manque aujourd'hui autour de Blaise Compaoré, un seul être vous manque et tout est dépeuplè.
Depuis quelques jours, des bruits courent sur des changements au sein de l'appareil dirigeant du CDP, car le mauvais casting du congrès qui a entrainé les problèmes doit être corrigé. Seulement, voilà, est- il raisonnable de decagnoter Assimi Kouanda ? Le parti au pouvoir peut il se payer le luxe d'un bouleversement sans voler totalement en éclats ? C'est là toute la question, l'immobilisme étant la chose la mieux partagée autour de Blaise Compaoré, l''homme est désespérément esseulé mesurant à juste valeur la sclérose qui a cours autour de lui. Il n'y a plus de fusible pour sauter en cas de pépins, pas non plus de compteur pour dénombrer et permettre de faire le calcul des problèmes. Ce n'est pas aisé pour le Président du Faso face à la fronde sociale, avec les grèves ça et là dans les différents services de l'administration.
Arzoum B
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