Alfred Kaboré reprend la plume pour parler du meeting CDP du 21 juin, parce que «quand un canari d'eau se casse sur votre tête, il faut en profiter pour se laver», dit le proverbe. Donc Alfred se lave et se lavera à chaque canari cassé. Les plumes inutilement acerbes des «mal éduqués» ne me feront pas taire dans mes droits et mes convictions profondes.
«Stade plein à craquer», reconnaissent certaines radios étrangères qui suivent sans passion notre politique nationale. C'est vrai, à Bobo comme à Ouaga les stades sont «pleins à craquer», à l'appel du CDP et du Front Républicain, acteurs de paix. Le CDP, implanté dans tout le pays, a commencé à battre le rappel de ses troupes, après la secousse des démissionnaires. Le meeting du 21 juin n'est qu'un échantillon.
''Les troubleurs seront troublés'', dit Assimi Koanda, Secrétaire exécutif national du CDP. Je reprends la phrase au présent, les troubleurs sont déjà troublés et la tension sociale baisse et continuera à baisser nécessairement, car de grands artisans traditionnels de la paix entrent en jeu : chefs traditionnels, opérateurs économiques, pays amis qui s'intéressent à la paix et à la stabilité du Burkina Faso.
La tension continuera à baisser avec l'entrée en vigueur de mesures sociales stigmatisées par certains opposants qui ne voient que du noir en face d'eux. Les propos violents et provocateurs des opposants tels que : «il n'y aura pas de référendum» «une riposte cinglante», «des réponses appropriées...» doivent diminuer pour faire baisser davantage la tension dans l'intérêt de tous et surtout de l'opposition qui compte dans ses rangs, des transfuges sans base politique solide.
Malgré les lance-flammes
Un «autre peuple» commence à se manifester dans les rues de nos grandes villes en faveur du CDP pour se joindre à l'immense peuple silencieux des campagnes pour dire qu'il est conscient du «danger» que font peser sur lui les inconscients et les assoiffés de pouvoir d'Etat. Assimi Koanda, avec son calme habituel, aurait dû tendre à certains, en lieu et place d'un «carton rouge», une paire de chaussures pour leur «longue marche» vers Kosyam.
L'opposition et les «amoureux» de l'alternance pour l'alternance n'empêcheront pas le référendum. Ils pourront, tout au plus, s'abstenir ou voter «NON». Le 2° VP du MPP, à l'époque tout-puissant maire de Ouagadougou, disait : «le CDP est une force..., qui s'y frotte, s'y pique». La situation du parti a-t-elle changé malgré le désir de dialogue et de concertation ? Assurément non ! Convenons avec Assimi Koanda que «les troubleurs seront troublés» et force restera à la loi malgré les «lance-flammes» de certains extrémistes bavardant continuellement sur les antennes de certaines radios locales.
Le référendum et les conséquences y relatives permettront à Blaise Compaoré de poursuivre les Réformes nécessaires et la lutte contre la vie chère dont l'opposition parle de moins en moins en préférant les effets d'annonce démagogiques.
Tous les courtisans ne sont pas des imbéciles
En fin stratège, patient et sûr de lui, Blaise Compaoré, qui a retardé certaines de ses décisions par souci de dialogue et de concertation, a maintenant les coudées franches pour agir. A cette étape du débat, je me permets de faire quelques réflexions :
- Aux déçus et aux déchus du CDP, je demande de revenir dans le parti sans rancune et sans jalousie et de méditer sur ce proverbe moaga : «si le lait provoque la diarrhée chez un peuhl, c'est le lait qui guérira sa diarrhée», et un autre proverbe moaga de préciser : «lorsque la fortune disparaît sous terre (s'enfonce), il faut couper la queue pour ne pas tout perdre».
- A ceux qui veulent interdire le référendum parce qu'ils se sentent forts, je dis : «allons au référendum», car «tant que deux chats ne s'affrontent pas, on ne reconnaît pas le chat mâle» et comme dit le conseiller Yonli Paramanga, un démocrate ne doit pas avoir peur de consulter le peuple par référendum.
- Le CDP, Blaise Compaoré et ses «courtisans» qui ne sont pas tous des imbéciles comme disent certains ne travaillent pas pour «un pouvoir à vie», mais un pouvoir efficace et productif. Ils n'accepteront pas, et ça devrait se comprendre, un «ôte-toi que je m'y mette».
Internautes irresponsables, invisibles et belliqueux, à vos plumes !
Ouagadougou le 22/06/2014
Alfred Kaboré
Le titre et les intertitres sont du journal
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