Le Régiment de sécurité présidentielle «est un corps d'élite qui est important pour le Burkina dans un contexte sous régional, régional et africain. On a besoin de cette vaillante armée», a déclaré Ram Ouédraogo, cité par ''Le Pays''.
La position de M. Ouédraogo tranche avec celles de nombreux leaders d'opinions qui estiment, que trois mois après la chute du président Blaise Compaoré, «son bras armé» doit être dissous.
«Le RSP ne doit pas être dissous aujourd'hui. [...] Lorsqu'il y aura un président démocratiquement élu (en octobre prochain), nous règlerons le problème du RSP», a proposé l'ex ministre d'Etat de M. Compaoré, selon la même source.
Celui dont le parti a soutenu la modification constitutionnelle qui a emporté l'ancien régime, a salué l'attitude du corps d'élite lors de l'insurrection populaire d'octobre dernier, qui a permis selon lui, de limiter le nombre de morts à une trentaine.
«N'eut été leur professionnalisme, leur vigilance et leur patriotisme on ne serait pas là avec une petite transition. On serait encore là comme en Centrafrique en train de déplorer des morts», a-t-il soutenu dans ''Le Pays''.
Les élections couplées présidentielles et législatives du 11 octobre 2015 et les municipales du 31 janvier 2016 devront mettre un terme à la Transition en place depuis mi-novembre.