Nouveau statut général des forces armées du Burkina : le deuxième obstacle à la candidature de Bassolé

| 11.06.2015
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Nouveau statut général des forces armées du Burkina : le deuxième obstacle à la candidature de Bassolé
© DR / Autre Presse
Nouveau statut général des forces armées du Burkina : le deuxième obstacle à la candidature de Bassolé
Ce n'est pas une bonne nouvelle que souhaiterait avoir le général de gendarmerie Djibrill Bassolé, lui qui est décidé à être sur la ligne de départ de la présidentielle du 11 octobre prochain.


Avec le vote, le 05 juin 2015 par le Conseil national de la transition du projet de loi portant Statut général des personnels des Forces armées nationales, c'est un deuxième obstacle qui se dresse sur le chemin de l'ancien ministre de la sécurité. Ce document de 44 pages qui fait cas entre autre de l'exercice des droits civils et politiques oblige désormais les militaires à démissionner des rangs des forces armées avant de s'engager en politique. En attendant la promulgation de la loi par le Président du Faso Michel Kafando, plus donc de disponibilité ou de détachement pour faire la politique. Le premier général de la gendarmerie burkinabè qui avait exhibé son décret de mise en disponibilité doit donc revoir ses calculs, lui qui tient coute que coute être candidat à la présidentielle du 11 octobre 2015. Après donc le vote de la loi sur le nouveau code électoral le 07 avril dernier qui consacre l'inéligibilité de tous ceux qui ont soutenu ouvertement le projet de modification de l'article 37, voilà un autre handicap qui risque de rendre invalide la candidature de celui qui était ministre des affaires étrangères dans le dernier gouvernement de Blaise Compaoré.

Le vote du 05 juin n'aura pas de conséquence que sur l'ancien chef d'état major de la gendarmerie. Il y a le colonel Yacouba Ouédraogo qui a également pris une disponibilité pour faire la politique. L'ancien ministre des sports du gouvernement déchu qui est le président du parti l'Union pour un Burkina nouveau (UBN) sera aussi visé.

Henry BOLI

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