"Qu'on permette à tout Burkinabè de se présenter aux élections; le peuple mature, saura choisir", a déclaré Adama Kiéma, coordonnateur national du Comité des structures et réseaux de soutien à Djibrill Bassolé (CSDB), à l'issue d'une assemblée générale tenue à Ouagadougou.
Le 7 avril, le Conseil national de la transition (CNT), Parlement intérimaire du Burkina Faso, a voté un nouveau code électoral qui exclut des prochaines échéances électorales les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance politique".
Pour les supporters de M. Bassolé, "le peuple n'a pas besoin d'exclusion mais d'inclusion".
Premier général de brigade de gendarmerie au Burkina Faso, M. Bassolé est le dernier ministre des Affaires étrangères du régime de Blaise Compaoré balayé par la rue en octobre 2014 alors qu'il cherchait à modifier la Constitution pour briguer un autre mandat, après plus d'un quart de siècle au pouvoir.
"On ne voit pas ce qui entache le dossier de Djibrill Bassolé pour qu'on le rejette", a soutenu le comité de soutien à sa candidature.
Le coordonnateur du comité de soutien à M. Bassolé a rappelé que lors d'un point de presse du gouvernement, le ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité a indiqué que «le code électoral n'exclut personne».
«C'est un message très constructif qui participe à la cohésion et à la consolidation de la paix au Burkina Faso», s'est-il réjoui.
Il a par ailleurs soutenu que le gouvernement de la Transition va réussir sa mission car « il va réunir les burkinabè et non les diviser par la haine et la peur ».
Agence d'Information du Burkina
DG/BPR/ndt