Les partis pro référendum ont tendu la main depuis les collines du Bafudji pour d'abord, selon les mots d'Assimi Kouanda, un dialogue mais pas de négociations. Pas de problème, on peut et on doit toujours savoir se parler. Mais depuis quelques jours, il nous revient qu'il y aura des négociations entre le pouvoir sous la bannière du Front républicain et l'opposition. A quoi rime tout ça?

Mounafica pense qu'on peut y voir une manière d'appâter les opposants avec des strapontins ministériels. Et que dire du cycle des négociations, si elles s'ouvrent? Un long cycle, des perdiems maousses et, à ce moment, le front social doit se calmer car il faut attendre d'abord les résultats des travaux, puis la remise au commanditaire, puis sa réponse. Un vrai piège à opposants.

Mais le problème qui se pose est de savoir si l'opposition burkinabè est suffisamment solide et unie pour résister aux agapes. On a vu avec le Ccrp. La perdiémite a eu raison de certains opposants. Il y a aussi l'adhésion au Front républicain. Certains y sont et se réclament toujours opposants. Comme on pouvait l'imaginer, le pouvoir a jeté l'os. Tout le monde pourra-t-il y résister?

Mounafica dit, wait and see.