En vue d'apporter sa contribution aux différentes actions entreprises par l'Opposition politique dans le cadre de la lutte contre la modification de l'article 37 de la Constitution, l'UPC a entrepris de dynamiser ses actions. Pour ce faire, le parti du Lion a convié ses cadres le 26 octobre dernier, pour définir sa ligne de lutte, conformément aux derniers développements de la situation nationale. En tant que parti politique affilié au Chef de file de l'Opposition politique (CFOP), l'UPC n'a pas changé de position sur la modification de l'article 37 de la Constitution : en témoigne l'ordre du jour de la session ordinaire de l'Assemblée nationale tenue le 23 octobre dernier, où les députés de l'UPC ont voté contre l'approbation du projet de loi portant médification de l'article 37. Pour le 1er vice-président de l'UPC, Dénis Nikiéma, la modification de l'article 37 de la Constitution va au-delà des acteurs politiques, en témoignent les différentes manifestations spontanées qui se tiennent dans les rues de quelques villes du Burkina Faso. C'est pourquoi, il appelle les différents députés à voter selon leur électorat et leur mandat national. Le vote du 30 octobre prochain se déroulera à bulletins secrets. Nous voterons contre et nous appelons tous les députés à voter en toute âme et conscience », a-t-il interpellé. A en croire le correspondant provincial du Houet de l'UPC, Moussa Zerbo, la réaction des «Bobolais » ne s'est fait pas fait attendre après l'annonce faite par le gouvernement sur le projet de loi portant modification de la Constitution. « La journée du 24 octobre dernier a été chaude car le grand marché de Bobo Dioulasso était fermé. Actuellement, toutes les organisations de la société civile sont mobilisées », a-t-il fait savoir.
Des campagnes de sensibilisation pour la marche du 28 octobre prochain
Pour ce qui de la marche du 28 octobre prochain, Léonce Zagré, Secrétaire de la jeunesse de l'UPC, a souligné que beaucoup d'actions sont en train d'être menées sur le terrain. « A travers les bureaux exécutifs des différents arrondissements, nous avons entrepris depuis 3 jours, des campagnes de proximité pour mobiliser le plus grand nombre de la jeunesse à sortir massivement à la place de la Nation. Nous sommes en train de fédérer nos actions dans les différentes provinces, pour que les jeunes sortent car c'est notre avenir qui est en jeu », a-t-il laissé entendre. Comme M. Zagré, Henriette Zoumbaré/Zongo, présidente de l'Union nationale des femmes de l'UPC, a promis la mobilisation. « Nous serons présentes à la marche, comme cela n'a jamais été dans le temps car nous sommes en train de mobiliser bien des femmes pour qu'elles sortent », a soutenu Mme Zoumbaré.
Mamouda TANKOANO