Marche-meeting du CFOP du 23 août 2014, « Les à-côtés » : « Il faut que je dise la vérité ! »

| 25.08.2014
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Marche-meeting du CFOP du 23 août 2014, « Les à-côtés » : « Il faut que je dise la vérité ! »
© DR / Autre Presse
Marche-meeting du CFOP du 23 août 2014, « Les à-côtés » : « Il faut que je dise la vérité ! »
S'il y a un fait qui n'est pas passé inaperçu durant la marche meeting de l'Opposition politique burkinabè du 23 août 2014, c'est la tentative de ce jeune homme qui a arraché l'un des micros de Zéphirin Diabré pour disait-il, « dire sa vérité ».
Il a fallu toute la détermination de la sécurité du CFOP pour le maîtriser et lui retirer le micro. Quelle vérité voulait-il dire ? Nul ne le sait, sauf lui seul.

Quand les wackmen de l'Opposition sont plus forts que ceux de la Majorité

Durant son discours, le seul d'ailleurs qui a été prononcé à l'occasion de la marche meeting, le chef de file de l'Opposition a confié à l'assistance que les wackmen du pouvoir ont tout fait pour que la pluie empêche la rencontre du 23 août. Mais c'était sans compter selon lui, sur la perspicacité des wackmen de l'Opposition qui ont détourné cette pluie pour qu'elle tombe la veille de la marche meeting.

Toutes les méthodes sont bonnes pour avoir de bonnes images de la manifestation du 23 août.

Ce n'est pas le cameraman de la télévision Impact TV qui dira en tout cas le contraire. Lui qui n'a pas trouvé mieux que de se retrouver au sommet d'un immeuble pour faire ses plans. Il faut dire que les journalistes-reporters ont été impressionné par la mobilisation qu'ils étaient prêts à consentir à tous les sacrifices pour immortaliser l'évènement.

« Le Lion de Koudougou » est enfin sorti de sa tanière

S'il y a un des leaders de l'Opposition qui s'était rendu invisible ces derniers temps, c'est bien Boukari Kaboré dit le « Lion ». En effet, depuis sa sortie fortement médiatisée pour saluer le président du Faso qui était de passage dans son village de Poa, on n'avait plus vu « l'homme à barbe » dans aucune des manifestations de ses collègues du CFOP. Il faut dire que pour son retour au-devant de la scène, « Le Lion » en a eu pour son compte. Certainement content de le retrouver, les militants de l'Opposition ont carrément soulevé l'homme du Boulkiemdé pour l'amener à la tribune officielle.

Panique dans le car des journalistes

A plusieurs reprises et durant tout le trajet, les journalistes ont fait leur travail la peur au vendre. Après un premier freinage brusque qui a précipité tous les occupants du car à terre, les hommes de médias étaient maintenant avertis et à chaque « gendarme couché » ils étaient au moins sûrs qu'il fallait s'accrocher à quelque chose s'ils ne voulaient pas se retrouver au sol.

Il se déboîte l'épaule avant même le début de la marche

Qu'est-ce qui a pu bien se passer pour ce jeune homme qui a vu son épaule sortir de sa cavité avant même que les bousculades ne commencent ? Toujours est-il qu'il a été vite conduit hors du lieu de la manifestation vers certainement le centre de santé le plus proche.

Une pléthore de mouvements associatifs

Bien malin qui pourrait donner le nombre exact des mouvements associatifs qui ont rejoint l'Opposition politique avec leurs militants. Du Balai Citoyen au Collectif Anti-Référendum en passant par le Mouvement ça suffit, Mouvement brassard noir, le Front de résistance citoyenne, bref, la liste est longue. Espérons tout simplement que cette multitude de mouvement témoigne d'une vitalité de la liberté d'expression et d'association au Burkina Faso.

Quel policier a bien pu laisser ses galons au lieu du meeting ?

A la fin de la marche meeting, nombreux sont les journalistes et autres personnes qui ont pu voir des galons d'un policier qui traînait à même le sol. Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que ce dernier perde « son grade » si l'on sait que les nombreux forces de l'ordre (police secours, CRS, BAC) qui était postés à tous les coins n'ont pratiquement rien eu à faire ?

Blaise Compaoré comparé à Ebola

Les militants de l'Opposition politique ne manquent pas d'imagination. Dans les affiches et autres banderoles, toutes sortes de messages se laissaient lire. C'est ainsi que certains sont allés jusqu'à écrire sur leurs banderoles que le président Compaoré était l'Ebola du Burkina. D'autres lui diront que l'article 37 est toxique, il est préférable pour lui de retourner dans une caserne.

Quelle langue utilisée pour se faire entendre et comprendre ?

Pour dire non à la modification de l'article 37, les militants et sympathisants de l'Opposition ont mis beaucoup de langues à contribution pour espérer se faire comprendre. C'est ainsi que le français, le mooré, le dioula, le fulfuldé et même l'arabe ont été utilisé pour passer les messages.

Opération « mana mana » avant le meeting

Comme on pouvait s'y attendre, la pluie du 22 nuit n'a pas manqué de faire certains dégâts. Le lieu où devait se tenir la marche-meeting de l'Opposition était par endroits inaccessibles à cause des plaques d'eau. Il a fallu qu'un camion apporte du sable pour boucher certains trous avant le terrain devienne acceptable.

Fidwendé SAWADOGO
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