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MARCHE-MEETING DU CDP : Le chef de file de l’opposition appelle à un boycott

| 05.07.2013
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MARCHE-MEETING DU CDP : Le chef de file de l’opposition appelle à un boycott
© DR / Autre Presse
MARCHE-MEETING DU CDP : Le chef de file de l’opposition appelle à un boycott
Le Congrès pour la démocratie et le progrès appelle pour une marche en faveur de la paix et de la démocratie. Mais l'opposition politique burkinabè, à travers le chef de file, pense que « ce n'est rien d'autre qu'une contre-marche » en réaction à sa marche du 29 juin 2013. Cela faisant, elle appelle à un boycott, appel lancé au cours d'une conférence de presse, le 4 juillet 2013 à Ouagadougou au siège du chef de file de l'opposition politique.
A chacun sa marche ! L'opposition politique a fait la sienne le 29 juin 2013 à Ouagadougou et un peu partout au Burkina Faso et une semaine après, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) appelle à une marche-meeting à Ouagadougou. Mais pour le chef de file de l'opposition politique burkinabè, il s'agit là d'une contre-marche. Au cours d'un point de presse organisé, le 4 juillet 2013 à son siège à Ouagadougou, il a appelé à un boycott.

Zéphirin Diabré de l'UPC, Joseph Ouédraogo de l'UPS/MP et Alphonse Ouédraogo de l'URD/MS, tels sont les animateurs du point de presse en réaction à la décision du CDP de marcher le samedi à venir. Si le CDP soutient que la marche-meeting initiée est une démarche en faveur de la paix, la démocratie et le développement, le chef de file a une toute autre analyse : « En fait, le CDP veut donner la réplique, mobiliser du monde et montrer que le Sénat est populaire, malgré ses démentis. Ce n'est pas la paix qui l'intéresse. La paix n'est qu'un prétexte ». Tout en dénonçant que les marches du CDP s'organisent à « coups de billets de 1 000 F CFA puisés dans les deniers publics », le chef de file de l'opposition a invité le chef de l'Etat à calmer « les ardeurs de ses supporters dont le comportement et l'entêtement risquent de perturber gravement la paix sociale », et « arrêter le processus, tout le processus de mise en place du Sénat et à dialoguer avec le peuple ». Aussi, il appelle « tous les Burkinabè, pour qu'ils boycottent cette marche, qu'ils vaquent à leurs occupations et qu'ils évitent d'apporter de l'eau au moulin d'un pouvoir qui a oublié son peuple ».

A la question sur le départ de Morsi en Egypte mis en rapport avec l'actualité au Burkina Faso, les animateurs du point de presse diront que c'est là la preuve qu'il faut éviter de gouverner seul tout en faisant plaisir uniquement à ses supporters. Selon eux, le Tuk Guili est dépassé. Pour eux donc, gérer un pays, c'est faire en sorte que les biens soient convenablement partagés.

Boureima DEMBELE

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