«L’UNIR/PS tient à rappeler qu’elle ne s’attaque pas aux partis alliés de l’ex-chef de file de l’opposition politique. L’UNIR combat des individus qui se sont rendus coupables de fautes graves ayant entraîné la mort de jeunes burkinabè les 30 et 31 octobre 2014 et des conséquences socioéconomiques à notre cher pays », a d’emblée justifié le directeur national de campagne du parti, Athanase Boudo, au cours du point de presse que sa formation politique a organisé le mardi 18 août 2015 à Ouagadougou. Ces candidats inscrits sur les listes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) proviennent des partis à savoir : le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’Union pour la république (UPR) et de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA). Malheureusement, cette position de principe, a-t-il déploré, n’a pas été comprise par certains partis politiques notamment l’UPC, qui, en réaction, a assigné le parti de l’œuf en justice pour demander l’annulation de ses listes. Ainsi, le 16 août dernier à 24 heures 20 minutes, a-t-il poursuivi, l’UPC a déposé trois plaintes. « Premièrement, se basant sur l’article 154 du code électoral, l’UPC a demandé d’annuler nos listes du Gourma, du Boulgou et de la Kompienga pour défaut de femmes sur ces listes. Deuxièmement, se référant sur l’article 180 du code, l’UPC a demandé d’annuler 37 de nos listes au motif que la CENI nous a délivré le récépissé jaune, preuve que nous avons déposé des listes incomplètes. Enfin, se renvoyant à l’article 184 du code, l’UPC a demandé d’annuler 37 de nos listes parce que le président de la CENI nous a autorisés à compléter nos listes après la date limite de dépôt », a-t-il énuméré. Mais le tribunal administratif a, en croire à Athanase Boudo, débouté l’UPC sur toutes ses trois plaintes et l’a condamnée aux dépens.
Paténéma Oumar OUEDRAOGO
Alpha Sékou Barry
(Stagiaire)