Les partis de l’ex-CFOP soutiennent le meeting du 7 février

| 07.02.2015
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Les partis de l’ex-CFOP soutiennent le meeting du 7 février
© DR / Autre Presse
Les partis de l’ex-CFOP soutiennent le meeting du 7 février
Des présidents de partis politiques affiliés à l'ex-chef de file de l'opposition ont réaffirmé lors d'une conférence de presse ce vendredi 6 février 2015 leur soutien à la Transition et appelé leurs militants à se mobiliser pour le meeting des OSC prévu le samedi 7 février sur l'ensemble du territoire en guise de protestation aux mouvements d'humeur du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).


Après avoir condamné dans une déclaration, la veille, toute initiative susceptible d'entraver la bonne marche de la transition, une dizaine de responsables de partis de l'ex-Chef de file de l'opposition politique dont Zéphirin Diabré (UPC), Roch Marc Christian Kaboré (MPP), Bénéwendé Sankara (UNIR/PS), Norbert Michel Tiendébréogo (FFS), François Ouédraogo (RDS) et Etienne Traoré (PDS/Mètba) ont réitéré leur solidarité aux autorités de la transition ce vendredi 6 février à Ouagadougou lors d'un point de presse.

Selon Etienne Traoré et ses camarades, les causes de la grogne des militaires du RSP sont peut-être à rechercher ailleurs comme par exemple dans « l'ouverture » ou la réouverture de « dossiers de justice » dont le Premier ministre aurait la volonté d' « accélérer » le processus. Qu'à cela ne tienne, ils estiment que la transition étant le résultat d'un consensus entre plusieurs composantes de la société, toute chose qui touche à celle-ci doit être ramenée à ce cadre qui en est la base.

Pour ce faire, les partis politiques disent compter sur les principaux acteurs du processus pour remettre de l'ordre. C'est en cela qu'ils ont salué l'accord qui a été trouvé. « Nous nous encourageons à persévérer dans cette vision, mais nous encourageons également l'armée à rester soudée car il y a aujourd'hui dans le monde des forces du mal qui ne profiteraient que de cela pour mettre notre pays à sac et à sang », a déclaré Zéphirin Diabré.

A propos d'une dissolution du RSP, tous ont été unanimes qu'une réflexion s'impose en vue de décider de l'avenir de ce corps. Ceci, au regard de la position générale de la population sur la question. « En tant que civils nous ne sommes pas habiletés à dire de dissoudre ou non de cette unité », a soutenu Roch Marc Christian Kaboré tout en insistant sur le fait que quel que soit le futur Président du Faso , il ne sera plus question qu'une entité soit au service d'un seul homme.

L'initiative d'organiser un meeting à l'échelle du territoire national est une démarche « autonome » des OSC, a confié Etienne Traoré mais, leurs partis politiques ont appelé les militants et sympathisants à la soutenir. Ceci, a-t-il expliqué « pour dire au RSP de cesser d'intervenir dans les affaires politiques ». Il a toutefois fait savoir qu'il n'était pas exclu d'envisager une action commune dans les jours à venir si la situation l'exigeait.

Voro KORAHIRE

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