Les « Cibal » appellent à l’alternance au Burkina Faso

| 27.01.2014
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Les « Cibal » appellent à l’alternance au Burkina Faso
© DR / Autre Presse
Les « Cibal » appellent à l’alternance au Burkina Faso
La coordination régionale du mouvement « Balai citoyen » des Hauts-Bassins a organisé le samedi 25 janvier 2014 à Bobo-Dioulasso, une conférence de presse. Au cours de la rencontre, elle a appelé à l'alternance au Burkina Faso.

A l'entame de la conférence de presse, le coordonnateur du mouvement « Le Balai citoyen », Alexandre Diafodé Kaba Diakité, a indiqué que sa structure n'est pas un parti politique. Selon lui, le mouvement entend œuvrer à une résistance populaire, en vue d'un changement social par l'action citoyenne. De ce fait, le Balai citoyen lutte contre la mal-gouvernance, le clientélisme et la corruption. Le mouvement n'occulte aucun terrain dont les milieux politique, social et estudiantin. Au plan politique, le Balai citoyen, selon son coordonnateur régional, compte empêcher toute manœuvre politicienne et rendre l'alternance effective en 2015. Pour ce faire, le mouvement dit non au Sénat et à la modification de l'article 37 de la Constitution. « Nous allons tout faire pour ne pas aller au référendum, parce que nous voulons une vraie démocratie. Nous allons organiser des tournées de sensibilisation, afin d'éveiller les consciences des populations », a souligné M. Diakité. Et d'ajouter que le Balai citoyen a beaucoup contribué au succès de la marche du 18 janvier dernier, organisée par le chef de file de l'opposition. Le mouvement, a fait savoir M. Diakité, compte imposer un programme aux partis politiques. En effet, le coordonnateur régional du Balai citoyen, Alexandre Diafodé Kaba Diakité, a soutenu que ce « plan C » est une véritable alternative à tous les programmes des partis politiques qui n'inspirent aucune confiance et qui ne donnent aucune garantie au changement social attendu par la population. A Bobo-Dioulasso, le Balai citoyen a aussi fait siennes, les préoccupations des habitants des zones non-loties. Et pour parvenir à ses fins, le mouvement, selon ses initiateurs, a comme sources de financement, le volontariat, le bénévolat et une quête chez ses membres. A cela, s'ajoutent la vente de T-shirts, le soutien de la diaspora et les appels à contribution. Selon le coordonnateur régional, M. Diakité, le Balai citoyen a mis en œuvre des stratégies pour s'agrandir, allant par exemple, des cibal (citoyen balayeur) clubs au web clubs cibal.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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