Après chez le Mogho Naba, le Dima de Boussouma, une délégation de l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) était au siège de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), le lundi 16 février 2015. Selon le président du parti, Gilbert Noël Ouédraogo, cette visite s'inscrit dans le cadre des tournées que son parti a entreprises pour rencontrer les autorités coutumières et religieuses.
« C'est la première autorité religieuse que nous rencontrons et nous avons, dans un premier temps, présenté nos vœux pour la nouvelle année, et dans un second temps nous avons remercié la FEME pour tout ce qui a été fait pour la paix dans notre pays le Burkina Faso », a-t-il dit.
« Nous savons qu'ils ont toujours prié pour la paix dans notre pays, avant, pendant et après les évènements mais au-delà de tout cela, ils se sont impliqués pour que l'inclusion soit une réalité dans notre pays », a ajouté, le président du parti de l'Eléphant. Le président de la FEME, le pasteur Samuel Yaméogo, s'est réjoui de l'initiative de l'ADF/RDA, car, pense-t-il que cela est une réponse à leurs prières. « Nous pensons que c'est une bénédiction et une réponse à nos prières de voir que les enfants du pays s'unissent encore. Nous souhaitons qu'il y ait cette cohésion, qu'il y ait le pardon parce que ce qui est le plus important c'est l'avenir », a-t-il laissé entendre. La délégation a aussi sollicité l'accompagnement et le soutien des églises et missions évangéliques pour obtenir le pardon de tous.
« Nous avons également demandé leurs prières, leurs bénédictions et aussi qu'ils intercèdent pour que nous puissions obtenir le pardon de tous et que nous puissions repartir sur une bonne base afin qu'ensemble, nous puissions construire notre pays, le Burkina Faso », a laissé entendre Gilbert Noël Ouédraogo. Pour le président de la FEME, le meilleur est en avant ce qui est derrière est passé et ils doivent oublier ce qui est passé et regarder tous ensemble dans la même direction et la même direction, c'est l'amour entre les enfants de ce pays et c'est la construction notre chère patrie.
« Dans nos églises, nous avons prié, nous prions et prierons encore pour un Burkina Faso uni paisible où il y a la joie et la paix. Ce message est passé tous les jours dans nos églises », a affirmé le Pasteur Samuel Yaméogo.
Par Marie Gisèle TRAZONGODO
