Dans un communiqué parvenu à APA, le président par intérim du CDP, Achille Marie Joseph Tapsoba, a signifié que la date du congrès extraordinaire du parti a été décidée lors de la 58e session ordinaire du Bureau politique national, tenu le 27 août dernier.
«La 58ème session a décidé de la convocation d’un congrès extraordinaire le 24 septembre 2016 à Ouagadougou afin de donner plus de vitalité et d’efficacité au CDP pour poursuivre la lutte politique avec plus de combativité », renseigne le communiqué.
Le même texte précise que, «les camarades ont réaffirmé leur attachement au fondateur du parti, le président Blaise Compaoré et réitéré leur engagement à relever le défi de la construction d’un Burkina de paix, de justice et de démocratie».
Achille Tapsoba a rappelé que la 58e session avait à son ordre du jour, l’examen de la situation nationale, de la vie du parti et des informations divers.
Lors de la session, le parti de Blaise Compaoré avait relevé que la rencontre se tient dans un contexte marqué par «la mauvaise gouvernance empreinte d’actes d’amateurisme de la part de certains dirigeants de l’Etat».
Après la chute de Blaise Compaoré, en fin octobre 2014, suite à l’insurrection populaire, consécutive à sa volonté de réviser la constitution burkinabè afin de se maintenir au pouvoir, le CDP traverse des moments difficiles.
Cela a été matérialisé par, entre autres, la fuite et l’exil de certains cadres du CDP, la dissolution puis le rétablissement du parti par les autorités de la Transition, le gel de ses biens, la mise à l’écart de ses cadres lors des élections couplées (présidentielle et législatives) de novembre 2015.
ALK/of/APA