Cette première rencontre a été une occasion pour la plupart des militants du MPP au Ghana, de se rassurer de la détermination des dirigeants de leur parti, à œuvrer dans le sens du respect de la constitution du Burkina Faso.
Selon l'avis de certains, « Ce n'est pas a cause de l'argent que nous suivons le MPP mais plutôt, à cause du dévouement des responsables à imposer le changement à l'image de la démocratie ghanéenne ». Plus loin, certains scandaient : « We need change » ! Ce qui signifie (Nous voulons le changement). Et d'autres : « Enough is enough » (Trop c'est trop) ! Tels étaient les propos de la plupart d'entre eux, sortis en nombre malgré les mariages, les funérailles, les baptêmes et surtout la Messe des chrétiens, pour ceux qui connaissent bien les dimanches au Ghana.
Contrairement à la démocratie au Burkina où c'est le même président qui règne depuis plus d'une vingtaine d'année, la diaspora burkinabè au Ghana a eu la chance de connaitre une autre manière de faire la démocratie. De Rawlings à Kufuor, de Kufuor à Mills et de Mills à Mahama, même s'ils se prénomment tous John, les ghanéens ont connu 4 Présidents et 4 manières de gouverner leur pays depuis l'avènement de la démocratie en Afrique.
Fort de cette expérience, nombreux sont les Burkinabè qui ont du mal à comprendre la démocratie de leur pays. C'est ainsi qu'ils n'ont pas hésité un instant à accueillir le MPP à bras ouverts, surtout que les premiers responsable de ce parti selon eux, incarnent les vraies valeurs du changement et l'espoir de tout un peuple.
C'est dans une salle qui a refusé du monde que la délégation du MPP dirigé par S.E.M. Simon Compaoré, à rassurer la diaspora burkinabè de leur engagement à mettre le Burkina Faso sur les rails de la démocratie.


Après avoir été convaincu par le discours de la troisième personnalité du mouvement, certains MPPistes ont décidé à la fin, de manifester leur patriotisme à l'instar des américains, en proposant une cotisation mensuelle de tous les militants pour soutenir la campagne de leur parti en 2015 au Burkina. Un mouvement dénommé: "What can I do for my party" sera bientôt créé dans ce sens.
Quelques heures d'échanges et de partages ont suffit aux uns et aux autres, de comprendre qu'avant toute action, la première chose que chaque Burkinabé doit préserver est la Paix.
Etalon / Accra