La communauté des éleveurs « n'est pas prise en compte dans la vie de la cité », a estimé, Ablassé Ouédraogo, président du « Faso Autrement » lors de sa tournée à Tenkodogo où il a rencontré la communauté des éleveurs, samedi dernier. Le président du parti compte intégrer les préoccupations de cette communauté «dans son programme de société ». Pour lui, « les autres partis oublient cette communauté, c'est pourquoi les conflits intercommunautaires persistent ».
Meeting des éleveurs, le 23 mai prochain
Pour appuyer la communication, Ablassé Ouédraogo, qui semble, acquis à la cause de la communauté des éleveurs, a validé l'idée d'une association qui défend la cause des peuls qui a annoncé la tenue d'un meeting à la Place de la Nation, le 23 mai 2015, à Ouagadougou, pour exprimer son raz- le bol face à la situation actuelle peu reluisante de la communauté peuls. Un meeting que, Ablassé Ouédraogo, compte y participer et même y prendre la parole pour exprimer le soutien de la direction de son parti à cette initiative. Face à une communauté composée en majorité de peules, qui épousent visiblement les idéaux de son parti, Ablassé Ouédraogo, chante l'hymne du changement : « Oui le changement est possible », « Rien n'arrête une idée arrivée à son heure ». Il faut simplement que Ablassé Ouédraogo, arrive au pouvoir en 2015, conformément aux ambitions de son parti qui « vise un changement où toutes les couches de la société seront prises en compte ». Plusieurs secteurs seront également pris en compte, promet le président du parti. Il s'agit particulièrement des questions de l'éducation notamment par la construction d'écoles ambulantes pour les enfants des éleveurs transhumants, de la santé, de l'accès à l'eau potable, la question du genre etc. Le président a donné la position de son parti par rapport au vote du nouveau code électoral. Pour son parti, « le nouveau code électoral est bien en ce sens qu'il permet d'écarter tous ceux qui ont soutenu d'une manière ou d'une autre la modification de l'article 37 ». Ablassé Ouédraogo, a donné quitus aux nouvelles arrestations notamment des dignitaires de l'ex-régime. Pour lui, « cela permettra de juger et punir les détourneurs des deniers publics »
Ernest Bourgou (Correspondant)