Le Chef de file de l’opposition appelle à la mobilisation

| 13.07.2013
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Le Chef de file de l’opposition appelle à la mobilisation
© DR / Autre Presse
Le Chef de file de l’opposition appelle à la mobilisation
Le Chef de file de l'opposition politique (CFOP) a animé, le 11 juillet 2013 à son siège à Ouagadougou, une conférence de presse. Une rencontre mensuelle au cours de laquelle il a donné sa lecture de la lutte actuelle contre la mise en place du Sénat et la vie chère. Les animateurs de la conférence de presse ont profité de l'occasion pour appeler leurs militants à sortir massivement pour soutenir le meeting de la Coalition contre la vie chère (CCVC) prévu pour le 20 juillet 2013.

La conférence de presse mensuelle du Chef de file de l'opposition politique (CFDP) s'est tenue le 11 juillet 2013 à son siège. En l'absence du chef de file lui-même, c'est le doyen des chefs de partis politiques, Moussa Boly, qui a animé la conférence de presse. D'entrée de jeu et dans la déclaration liminaire, les partis affiliés au CFOP ont déclaré vouloir faire le point de leur lutte et annoncé les actions à venir. Ils ont ensuite rappelé leur opposition à la mise en place de cette institution et vont plus loin en laissant entendre que « les masques sont tombés ». Les intentions sont maintenant claires, expliquent-ils, car le CDP a dit ouvertement que l'article 37 serait modifié. A propos de la marche du CDP du 6 juillet 2013, les responsables du CFOP ont confié que le parti poursuivait, en réalité, plusieurs objectifs en organisant cette marche pour la paix et la démocratie. Le CDP voulait faire oublier la marche de l'opposition, inciter ses militants qui sont « nombreux aujourd'hui à douter de la pertinence des choix politiques de Blaise Compaoré et de son parti, à soutenir inconditionnellement les réformes que Blaise Compaoré veut faire passer à tout prix dans son seul intérêt ». Quant au contenu de la marche, le CFOP a dénoncé les propos de certains responsables du CDP qui tendent à porter atteinte à la cohésion nationale, à la paix et à l'unité nationale. Le CFOP ne cèdera pas à cette provocation, expliquent les animateurs de la conférence de presse. En outre, Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso Autrement, et co-animateur de la conférence de presse, a affirmé que le secrétaire exécutif du CDP, Assimi Koanda, s'est lui-même adressé un courrier. Etant le premier responsable du CDP, directeur de cabinet du président du Faso et rédacteur du message, il sera la première personne à ouvrir le même courrier à la présidence du Faso, explique-t-il.

« Gnac dans le bac »

Au regard de la lutte engagée, le CFOP estime qu'il a le même combat que la CCVC. De ce fait, il « invite ardemment tous les militants et sympathisants à sortir massivement pour soutenir la cause ». Certes, l'unité d'actions ne se décrète pas, confie Me Bénéwendé Sankara, président de l'UNIR/PS, et puisque le combat est le même, quoi de plus normal que d'appeler les militants à sortir soutenir.

La question des élections sénatoriales a été évoquée et l'opposition dit rester sur sa logique. Elle n'y prendra pas part. Mais Me Bénéwendé Sankara, président de l'UNIR/PS, a lancé un appel en disant que le peuple ne doit plus rien attendre. Il devra se lever car l'intention cachée du CDP a été mise au grand jour, à savoir modifier l'article 37. Le CDP est « tombé gnac dans le bac », a-t-il ajouté car, il n'a pas pu se retenir sur ses intentions. Leur marche a été « une provocation car, au lieu de répondre au message du CFOP, ils nous ont servi une marche de provocation ». Alors, le 28 juillet 2013, jour des élections, le peuple manifestera pour marquer son rejet du Sénat. En plus, tous les militants sont invités à « rester mobilisés et à l'écoute des prochains mots d'ordre qu'ils donneront sur les actions de lutte à venir ».

Aimé NABALOUM

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