«Au regard des accusations malveillantes, mensongères, calomnieuses, injustes, et infondées dont le principal objectif est d'une part, de ternir l'image de notre parti et d'autre part, fragiliser la paix et la cohésion sociale, la Nouvelle Alliance du Faso tout en réfutant catégoriquement ces allégations, informe l'opinion nationale et internationale qu'elle restera attentive aux suites à donner à cette affaire par le gouvernement de la Transition», indique un communiqué transmis mercredi à l'AIB.
En rapport avec la nouvelle crise qui oppose le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) à son commandant en second le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, devenu Premier ministre de la Transition, des organisations de la société civile ont notamment accusé lundi, la NAFA et le régiment de vouloir déstabiliser la Transition pour empêcher le respect du calendrier électoral.
«La NAFA, en vertu de son attachement aux valeurs républicaines et démocratiques fondées sur la justice, l'unité, l'égalité, la paix et la solidarité exige (...) que la coordination des organisations de la société civile apporte la preuve sur ces faits graves d'accusation d'atteinte à la sécurité de l'Etat afin que chacun puisse en toute responsabilité assumer les conséquences de ses actes», poursuit le communiqué.
Des élections sont prévues en octobre 2015 et en janvier 2016, en vue de rétablir l'ordre constitutionnel, interrompu par l'insurrection populaire d'octobre 2014, ayant chassé le président Blaise Compaoré au bout de 27 ans de pouvoir.
Malgré une loi écartant des prochaines élections, les personnes qui ont soutenu le contesté projet de révision constitutionnelle voulu par M. Compaoré, la NAFA appelle à une candidature de Djibril Bassolé, le dernier chef de la diplomatie de l'ex président.
Agence d'Information du Burkina