Au Burkina Faso, la réconciliation nationale est aujourd’hui une nécessité voulue et réclamée par tout le monde. Mais de quelle réconciliation nationale, s’agit-il et comment faudrait-il la mener? C’est là que le président de la CODER, Gilbert Noël Ouédraogo estime qu’«Il faut s’accorder sur le processus de la réconciliation nationale». C’est pourquoi il a rappelé aux députés des partis membres de la coalition qu’ils ne pourront engager véritablement le processus de la réconciliation que lorsqu’ils auront adopté une procédure commune de réconciliation nationale.
Dans ce sens, la CODER entend mener des échanges avec des personnalités morales et publiques avant d’organiser un forum pour la réconciliation nationale. Le président de la l’organisation a même donné l’objectif poursuivi par le forum: «ce forum a pour but d’unir notre démarche, de nous entendre sur un minimum consensuel sur comment aller à la réconciliation nationale», a-t-il soutenu.
«Il est temps aujourd’hui de faire ce travail avec nos élus dans le processus de la réconciliation nationale», a-t-il ajouté car dit-il, «les élus ont un rôle important à jouer».
Pour le président de la CODER, les échanges prévus pour être menés permettront à la coalition d’écouter les élus et de travailler pour qu’au niveau de l’Assemblée nationale les députés puissent porter cette voix afin que la réconciliation nationale soit une réalité.
Il faut noter que la CODER envisage rencontrer le Conseil constitutionnel le vendredi 17 février 2017 à Ouagadougou.
Omar Idogo, stagiaire