L'ex-parti au pouvoir au Burkina Faso reporte son congrès extraordinaire

| 21.09.2016
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Achille Marie Joseph Tapsoba - Président par intérim du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)
© DR / Autre Presse
Achille Marie Joseph Tapsoba - Président par intérim du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)
Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir au Burkina Faso, a décidé de reporter à une date ultérieure son congrès extraordinaire, initialement annoncé pour le 24 septembre prochain à Ouagadougou, a-t-on appris mardi auprès des médias locaux.


Selon Lefaso.net citant une source de la direction politique nationale du CDP, c’est suite à une rencontre du Bureau exécutif national (BEN) du parti, tenue dans la soirée d’hier, lundi 19 septembre 2016, que la décision a été prise.

«+Le congrès a été reporté à une date ultérieure+ indique la source sans projeter une autre date », précise le journal en ligne qui ajoute que son informateur a indiqué que par cette décision, l’exécutif du parti entend marquer sa «solidarité aux camarades arrêtés, détenus dans les maisons d’arrêt».

L’autre raison avancée est que de nombreux engagements vis-à-vis des partenaires n’ont pas pu être honorés alors qu’ils devaient l’être avant le congrès.

C’est à travers un communiqué que le président par intérim du CDP, Achille Marie Joseph Tapsoba, avait signifié que la date du congrès extraordinaire du parti a été décidée lors de la 58e session ordinaire du Bureau politique national, tenu le 27 août dernier.

Il avait souligné que ce congrès extraordinaire devrait permettre de donner plus de vitalité et d’efficacité au CDP pour poursuivre la lutte politique avec plus de combativité.

Après la chute de Blaise Compaoré, en fin octobre 2014, suite à l’insurrection populaire, consécutive à sa volonté de réviser la constitution burkinabè afin de se maintenir au pouvoir, le CDP traverse des moments difficiles.

Cela a été matérialisé par, entre autres, la fuite et l’exil de certains cadres du CDP, la dissolution puis le rétablissement du parti par les autorités de la Transition, le gel de ses biens, la mise à l’écart de ses cadres lors des élections couplées (présidentielle et législatives) de novembre 2015.

ALK/of/APA

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