L’Autre Burkina invite le CFOP à transmettre sa demande au sommet

| 07.02.2017
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Dr Alain Zoubga - Président du parti l'Autre Burkina-PSR
© DR / Autre Presse
Dr Alain Zoubga - Président du parti l'Autre Burkina-PSR
L’Autre Burkina/Parti pour le Socialisme et la Refondation (L’Autre Burkina/PSR) a animé une conférence de presse, le dimanche 5 février 2017 à Ouagadougou. Au cours de la rencontre, le parti a invité le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP) à transmettre sa demande politique de réconciliation nationale au chef de l’Etat.

Les travaux du 2e congrès ordinaire de L’Autre Burkina/Parti pour le Socialisme et la Refondation (L’Autre Burkina/PSR) se sont déroulés, le dimanche 5 février 2017 à Ouagadougou, sous le thème « Quelle réconciliation nationale pour le Burkina de demain ? ». A l’issue des travaux, dans l’après-midi, les responsables du parti ont animé une conférence de presse pour livrer les résultats desdits travaux sous la bienveillance du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré et de représentants de partis frères. Cette présence du CFOP a été une occasion pour les refondateurs de lui demander d’être leur porte-voix auprès du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, quant à leur doléance politique de réconciliation nationale. « La recommandation sur la réconciliation nationale invite le CFOP à faire sienne l’initiative sur cette question et à porter officiellement cette offre politique auprès du chef de l’Etat, seul capable d’exercer un leadership politique fort pour l’aboutissement du processus dans notre pays », a rappelé le président de l’Autre Burkina/PSR, Dr Alain Zoubga. Et d’ajouter que le débat sur la réconciliation nationale s’est généralisé. Selon lui, le congrès a indiqué que deux positions extrêmes sont à éviter dans la réconciliation à savoir, « celle qui considère qu’il suffit au chef de l’Etat de signer le décret magique nous invitant à la réconciliation et cette autre position qui exige d’abord et avant tout que les coupables paient leurs méfaits et forfaits...».

Ces échanges entre le parti du Dr Zoubga et les médias ont permis de comprendre la position de la formation politique par rapport à cette dualité. Pour le premier responsable du parti socialiste et des refondateurs, la réconciliation nationale doit être perçue comme un processus qui inclut le pardon et la justice qui seraient des ponts jetés entre les deux points de vue et les marques d’une union véritable entre les fils et filles du Burkina Faso. « Le pardon véritable, qui tient la faute pour non avenue, se situe entre les deux... La justice d’abord, avant toute idée de réconciliation, peut paraître juste au plan de l’éthique politique et au plan moral », a-t-il déclaré. A entendre les congressistes, à l’ordre du jour du congrès, il y avait notamment l’examen des statuts et règlement intérieur et le renouvellement des membres dirigeants du Bureau politique national (BPN). Une recommandation forte, selon eux, en plus de celle sur la réconciliation nationale, a été faite sur la sécurité nationale dans l’optique de redéfinir un système sécuritaire de riposte au terrorisme. De l’avis du président de l’Autre Burkina, la réactualisation du programme du parti colle avec celle du gouvernement pour prendre en compte les tendances d’évolution de la situation nationale, en Afrique et dans le monde. Quant à la question sur les liens politiques entre l’Autre Burkina/PSR et la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), M. Zoubga a laissé entendre que son parti s’est démarqué pour le moment de la vision politique de la coalition.

Boukary BONKOUNGOU

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