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Jean-Baptiste Ouédraogo, porte-parole de la médiation interne : « Nous avons affaire à un groupe qui dit non, non et à un autre qui dit oui, oui »

| 18.02.2014
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Jean-Baptiste Ouédraogo, porte-parole de la médiation interne : « Nous avons affaire à un groupe qui dit non, non et à un autre qui dit oui, oui »
© DR / Autre Presse
Jean-Baptiste Ouédraogo, porte-parole de la médiation interne : « Nous avons affaire à un groupe qui dit non, non et à un autre qui dit oui, oui »
Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a rencontré le lundi 17 février 2014, l'équipe de la médiation interne à son siège à Ouagadougou. La rencontre s'est déroulée à huis clos et c'est à la fin que le Premier ministre et le porte-parole de la médiation, Jean Baptiste Ouédraogo, se sont prêtés aux questions de la presse.

Sur les raisons de sa visite, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a dit être venu pour savoir un peu plus sur l'état d'avancement des travaux de la médiation. Il a aussi ajouté que le gouvernement burkinabè soutient la médiation et fait savoir que dans une situation difficile, s'il y a une bonne volonté qui veut s'impliquer, il ne peut que lui souhaiter ardemment qu'elle continue à travailler pour trouver une solution. Concernant le mandat de la délégation présidentielle posé comme préalable par l'opposition, Luc Adolphe Tiao, tout en précisant que le gouvernement n'a pas de décision à prendre là-dessus, a souhaité que les acteurs se parlent, qu'ils aillent au-delà des préalables.

Sur la médiation, le porte-parole de l'équipe des médiateurs qui se sont autosaisis de la situation nationale, Jean-Baptiste Ouédraogo a dit qu'elle se porte bien en dehors du préalable de l'opposition. Lequel préalable, a-t-il ajouté, ne devrait pas bloquer la suite des travaux car il n'est intervenu qu'à la troisième séance des travaux. Il a fait savoir à la presse que la médiation a affaire à un « groupe qui dit non, non et un autre qui dit oui, oui ». Le rôle de la médiation, a-t-il précisé, est d'amener les deux groupes à arrondir les angles.

Il est à signaler que le Premier ministre n'a pas rencontré les médiateurs seuls. Il était accompagné du ministre d'Etat, ministre chargé des Relations avec les institutions et des Réformes politiques, Arsène Bongnessan Yé, et du ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma. Le porte-parole de la médiation avait à ses côtés Mgr Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo, et El hadj Mama Sanou, président de la communauté musulmane de Bobo.

Armelle Tapsoba

ZoodoMail

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