Interview : Vie de parti politique ; « L’UPC se porte très bien dans les Balé » foi d’Augustin Bognini

| 11.09.2014
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Interview : Vie de parti politique ; « L’UPC se porte très bien dans les Balé » foi d’Augustin Bognini
© DR / Autre Presse
Interview : Vie de parti politique ; « L’UPC se porte très bien dans les Balé » foi d’Augustin Bognini
Il est le secrétaire général provincial de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) des Balé. Koéni. Augustin Bognini, puisque c'est de lui qu'il s'agit à travers cet entretien qu'il nous a accordé, passe en revue la «santé» de son parti section Boromo et du conseil municipal de Fara dont il est membre.


Comment se porte l'UPC dans la province des Balé?

Avant tout propos, je voudrais d'abord remercier le quotidien l'Express du Faso pour cette opportunité qu'il nous donne encore de parler de la vie de notre parti dans les Balé. Ceci dit, l'Union pour le progrès et le changement (UPC) se porte bien et même très bien dans la province des Balé. En ce sens que nous n'avons pas enregistré de départs ou de démissions de militants au sein de notre parti au niveau de la province où je suis le secrétaire général. Bien au contraire, je peux vous dire que l'UPC a été même renforcé dans nombre de communes rurales de la province des Balé. En clair, notre parti n'a aucunement été affecté avec la situation politique nationale que nous connaissons tous. Notre parti a été proposé par le peuple et nous travaillons pour l'alternance dans notre pays.

Quelles sont vos relations avec les autres partis de l'opposition à Boromo?

Il n'y a pas de problèmes entre nous, partis de l'opposition dans la province des Balé. Nous travaillons tous pour une alternance apaisée dans notre pays. Et à Boromo, il arrive souvent que nous nous asseyions pour discuter des questions communes à partir des directives de chaque parti au niveau national. Ceci dit, nous partageons tous ici le même combat sur les préoccupations politiques du moment à savoir, l'idée du référendum prônée par le parti au pouvoir, laquelle consultation dont nous ne voulons pas entendre parler. Et partant, nous sommes contre la modification de l'article 37 et la mise en place du Sénat.

Vous êtes aussi conseiller municipal à Fara, quelle est l'ambiance qui prévaut lors de vos sessions?

Je suis effectivement conseiller municipal du village de Kabourou dans la commune rurale de Fara. Je dois dire que nous sommes à notre 2ème mandature et à ce titre, nous avons une petite expérience en la matière. Les échanges se sont toujours déroulés dans un esprit bon enfant. Cependant, le niveau des débats gagnerait à être rehaussé. Car, il faut relever qu'il y a souvent des questions sur lesquelles nous ne partageons pas les mêmes visions. Et cela est normal, surtout que je suis de l'opposition. Et, j'ai toujours défendu ma position. Autrement, tous les membres du conseil apportent leur contribution lors de nos sessions.

On dit que tout est prioritaire dans la commune de Fara, partagez-vous ce propos?

C'est vrai, à Fara; il y a beaucoup de préoccupations. Que ce soit la santé, l'eau potable ou le secteur routier, les populations souhaitent voir leurs conditions de vie améliorées. Par exemple, c'est un véritable calvaire en cette période hivernale, pour rallier le carrefour de Poura à Fara distant d'une trentaine de kilomètres. Alors qu'il n'est un secret pour personne que le développement d'une zone passe aussi par la qualité de son secteur routier. Imaginez si on arrivait à bitumer cette voie jusqu'à Hamélé frontière du Ghana, c'est notre économie qui allait s'améliorer par les échanges commerciaux avec ce pays voisin qui regorge de bien de potentialités dans divers domaines. Bref, je vais demander aux frères de la commune de Fara, là où ils se trouvent de laisser les querelles inutiles et de se «serrer les coudes» et de parler le même langage pour le développement de Fara et de ses environs. Car comme on le dit, «personne ne viendra développer la zone à notre place». Pour terminer et situation sanitaire de l'heure oblige, je souhaite que notre pays soit épargné de ce fléau qu'est la maladie à virus Ebola qui sévit en ce moment dans certains pays à travers l'Afrique de l'Ouest particulièrement.

Entretien réalisé par

Kofila TRAORE
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