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Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « Le référendum est préférable à une guerre civile »

| 20.02.2014
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Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « Le référendum est préférable à une guerre civile »
© DR / Autre Presse
Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « Le référendum est préférable à une guerre civile »
En marge de ces activités, l'occasion a été belle pour mettre en place dans la commune de Koudougou le nouveau bureau du Cercle Hermann Yaméogo (CERHYAM).
Selon Me Hermann Yaméogo, ce sont des élèves d'une dizaine d'établissements qui ont mis en place le CERHYAM. Le président de ce mouvement est Serge Kawané, élève du lycée privé Wend Songda de Koudougou. Il s'agit, a-t-il expliqué, d'une association qui a été créée «il y a une dizaine d'années (2002 suite à la crise née de l'assassinat de Norbert Zongo)», dont le but est de faire connaître la pensée de Me Hermann Yaméogo. Ainsi, par la formation du bureau communal des élèves, ils entendent redynamiser la pensée de leur «père spirituel» et s'appuyer sur ce que l'homme a eu à faire comme propositions en matière d'idées tant au niveau national qu'international, sur des sujets de sécurité, de démocratie consensuelle, de décentralisation, de paix et en faveur du développement social. Ce bureau vise en outre à informer la grande masse et en particulier les élèves de la commune de Koudougou des idées de Me Hermann Yaméogo. Abordant, l'actualité politique, Me Hermann a donné son point de vue sur ce que devrait être l'engagement politique, en répondant à une question relative à la démission de Marcelin Yaméogo (ancien maire de Koudougou sous la bannière de l'UNDD actuellement militant du MPP). Selon lui, «on ne devrait pas suivre quelqu'un en politique parce qu'il est de la même région que vous ou de la même ethnie ou encore de la même famille, mais plutôt par conviction et par la force de ses idées», foi de Me Hermann Yaméogo.

Assurer un salaire minimal pour tout Burkinabè

Les démissions sont normales dans la vie de tout parti politique «elles sont toujours regrettables mais je pense que l'essentiel c'est de pouvoir juguler la crise que le pays vit actuellement». Il a réitéré sa position sur le référendum en ces termes «en démocratie, il est dit que: quand il y a un problème qui divise, il faut consulter le peuple pour éviter les cristallisations qui pourraient créer un conflit». «Le référendum bien qu'il va nécessiter des ressources vaut mieux qu'une guerre civile», a-t-il laissé entendre. Concernant l'adhésion de l'UNDD au Front républicain, l'homme tient à préciser que son parti n'est pas à confondre avec le Front républicain «nous avons adhéré au Front républicain parce que notre parti est un parti de consensus qui a toujours prôné le pacte transversal; en témoigne son adhésion dans le passé, aux gouvernements d'Union, d'ouverture et protocolaire. Aussi, c'est un parti qui a été dans le Mouvement des refondateurs qui comprenait des partis de la mouvance et des partis de l'opposition. Ces faits historiques illustrent bien la raison de notre adhésion de l'UNDD au Front républicain car, notre position est toujours d'aller vers l'union, vers la mise en place d'énergies communes pour résoudre les problèmes communs» a-t-fait savoir. Le Front républicain a été créé pour réfléchir sur la possibilité d'assurer un salaire minimal à tout Burkinabè en âge de travailler. Créer des banques pour les jeunes et les femmes. C'est donc dire que «l'UNDD mettra tous ses efforts en collaboration avec le Front républicain dans le seul but de préserver la paix sociale pour le développement du Burkina Faso car nous ne voulons pas vivre une crise comme au Mali et en Centrafrique».

Zanga Souleymane DAO

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