Assurer un salaire minimal pour tout Burkinabè
Les démissions sont normales dans la vie de tout parti politique «elles sont toujours regrettables mais je pense que l'essentiel c'est de pouvoir juguler la crise que le pays vit actuellement». Il a réitéré sa position sur le référendum en ces termes «en démocratie, il est dit que: quand il y a un problème qui divise, il faut consulter le peuple pour éviter les cristallisations qui pourraient créer un conflit». «Le référendum bien qu'il va nécessiter des ressources vaut mieux qu'une guerre civile», a-t-il laissé entendre. Concernant l'adhésion de l'UNDD au Front républicain, l'homme tient à préciser que son parti n'est pas à confondre avec le Front républicain «nous avons adhéré au Front républicain parce que notre parti est un parti de consensus qui a toujours prôné le pacte transversal; en témoigne son adhésion dans le passé, aux gouvernements d'Union, d'ouverture et protocolaire. Aussi, c'est un parti qui a été dans le Mouvement des refondateurs qui comprenait des partis de la mouvance et des partis de l'opposition. Ces faits historiques illustrent bien la raison de notre adhésion de l'UNDD au Front républicain car, notre position est toujours d'aller vers l'union, vers la mise en place d'énergies communes pour résoudre les problèmes communs» a-t-fait savoir. Le Front républicain a été créé pour réfléchir sur la possibilité d'assurer un salaire minimal à tout Burkinabè en âge de travailler. Créer des banques pour les jeunes et les femmes. C'est donc dire que «l'UNDD mettra tous ses efforts en collaboration avec le Front républicain dans le seul but de préserver la paix sociale pour le développement du Burkina Faso car nous ne voulons pas vivre une crise comme au Mali et en Centrafrique».
Zanga Souleymane DAO
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