Elections du 29 novembre: Mariam Sankara au Burkina pour soutenir l’Unir/PS

| 18.11.2015
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Le Président de la Transition, Président du Faso, SEM Michel KAFANDO, a reçu en audience Mme Mariam SANKARA, l’épouse du père de la Révolution burkinabè, le Président Thomas SANKARA, en fin d’après-midi du mercredi 27 mai 2015. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
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Le Président de la Transition, Président du Faso, SEM Michel KAFANDO, a reçu en audience Mme Mariam SANKARA, l’épouse du père de la Révolution burkinabè, le Président Thomas SANKARA, en fin d’après-midi du mercredi 27 mai 2015. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Mariam Sankara, la veuve de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara, est attendue au Burkina Faso le 22 novembre 2015. Elle doit accompagner Me Bénéwendé Stanislas Sankara, le candidat qu’elle soutient, dans le reste de sa campagne pour la présidentielle. L’information a été donnée par les responsables de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS) ce mardi 17 novembre 2015 à Ouagadougou.


Présente au dernier congrès du parti, Mariam Sankara, l’épouse de feu le président Thomas Sankara, est annoncée en renfort par les responsables du parti. Mariam Sankara sera à Ouagadougou le dimanche 22 novembre 2015 et prendra part aux meetings de Fada N’Gourma, Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso pour « l’apothéose », avancent les responsable de l’Unir/PS, qui se disent du reste satisfaits de ce qu’ils ont pu accomplir en 9 jours de campagne et de l’accueil réservé par les populations à son programme de société.

Le programme de gouvernement de l’Unir/PS a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme, affirme « le candidat des insurgés », Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Ce programme, d’après lui, est axé sur les réalités burkinabè et non sur des « promesses électoralistes ».

Il s’est agi pendant ces 9 jours de campagne d’expliquer aux populations que « la cause de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 est toujours là » et que l’Unir/PS se veut porteur d’une réponse concrète aux attentes du peuple burkinabè.

La stratégie consiste donc à donner la parole aux populations qui, selon Me Sankara, n’hésitent pas à dire qu’«il y aura une autre insurrection après les élections si jamais... ». Et l’avocat candidat de conclure que les Burkinabè doivent prendre conscience parce que « l’offre de l’Unir/PS est la résultante des évènements d’octobre 2014 ».

Abel Azonhandé

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