«Le parti Le Faso Autrement voudrait avec humilité et responsabilité présenter ses excuses à tous les Burkinabè qui ont été choqués par ses propos», a écrit mercredi le secrétaire à la Communication du parti Mané Sibiri.
Lundi, au lendemain de son investiture en vue de l'élection présidentielle du 11 octobre, le président du parti Ablassé Ouédraogo a affirmé à Jeune Afrique, que son appartenance à l'ethnie Moagha et à la foi musulmane (majoritaires) constituaient pour lui, des «principaux atouts» dans la course, en sus de ses origines modestes et de son expérience diplomatique.
Ces propos ont provoqué une avalanche de réactions, rappelant toutes à M. Ouédraogo, la cohésion sociale exemplaire qui règne au Burkina Faso, transcendant ainsi sa diversité ethnique et religieuse.
«Le Faso Autrement rassure l'ensemble de ses militants et sympathisants et au-delà, le peuple burkinabè que l'unité et la cohésion nationale des Burkinabè sans distinction aucune, reste la préoccupation majeure et permanente du parti. L'appartenance ethnique, raciale et religieuse ne peut être un atout pour conquérir et exercer le pouvoir d'Etat», précise le communiqué de M. Sibiri.
Toutefois ''Le Faso Autrement'' a déploré «la transcription tronquée» par Jeune Afrique des propos de son président et «la mauvaise interprétation qui s'en est suivie» au plan national.
Les élections couplées présidentielle et législatives du 11 octobre, devront mettre fin à la Transition, en cours depuis l'insurrection populaire qui a chassé en octobre dernier, le président Blaise Compaoré.
Agence d'information du Burkina
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