«Engagement des femmes dans la politique : un levier pour le renforcement de la démocratie au Burkina Faso» a été le thème choisi par les militants du parti pour échanger avec le président du parti. A l'occasion, la mobilisation a été de taille. C'était le samedi 13 juin 2015, dans la grande salle de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso. La cérémonie a été présidée par le patron de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Djibrill Bassolé. Pour lui, l'objectif de la rencontre est de prendre contact avec les militants qui soutiennent sa candidature pour les appeler à se mobiliser pour les campagnes à venir. A la rencontre, la leader des femmes, Assita Ouattara, le représentant des jeunes, Benjamin Kébé, le représentant des étudiants, Cédric Ada et la représentante des femmes, Thérèse Coulibaly, ont livré des discours. Tous ont réitéré leur engagement à soutenir le programme de société de Djibrill Bassolé. Selon Assita Ouattara, les mots manquent pour exprimer la joie du parti, vu la mobilisation. Elle a considéré le président de la NAFA comme un homme d'écoute, de paix. «La NAFA est un bébé qui vient de naître, mais un bébé qui galope et c'est en galopant que nous allons accompagner Bassolé à Kosyam», a dit Assita Ouattara. En plus, les militantes et militants disent d'être déterminés à lutter pour la victoire du parti. Ils demandent aux Burkinabè de se donner la main pour le développement du pays. «Djibrill Bassolé, une fois au pouvoir, aura besoin de tout le monde», ont-ils souligné. Pour eux, le Burkina Faso a besoin d'emplois pour les jeunes, de paix et bien d'autres choses. Quant à Djibrill Bassolé, il a fait la promesse de donner à la jeunesse de l'emploi. «Je m'engage à vous former pour vous donner le minimum d'acquis pour gagner votre pain et c'est la raison pour laquelle je me suis engagé dans la politique», a laissé entendre Djibrill Bassolé.
Ma candidature sera acceptée
Au cours de la phase d'interview, Djibrill Bassolé s'est prononcé sur certaines questions de l'actualité politique burkinabè. Premièrement concernant sa candidature aux élections à venir, il a affirmé qu'il sera candidat, «peu importe qui soit exclu ou pas, peu importe la capacité des uns et des autres à se défendre, ce qui est le plus important, c'est que les Burkinabè aient envie de vivre ensemble». Concernant la question de la 5e république, le président de la NAFA a une autre préoccupation, qui est le débat sur l'inclusion. Par ailleurs, Djibrill Bassolé dit se battre pour l'inclusion, pour que ce débat ne puisse pas polluer la vie politique burkinabè. En outre, il a évoqué qu'il peut garantir que si c'est sur la base de la modification de l'article 37, c'est possible qu'il ne soit pas exclu. «En revanche, je suis en train de travailler à mettre en place une coalition de partis pour porter ma candidature. Si nous parvenons au 2e tour, il est nécessaire qu'on aille vers des alliances», a dit Djibrill Bassolé. Enfin, la démission dans l'armée pour être présidentiable est une mesure administrative réglementaire qui concerne ceux qui sont concernés, dit-il. Pour lui, il ne vit pas de son grade de général, «donc, être en disponibilité ou être à la retraite, surtout qu'il me reste même pas grand-chose. Pour les besoins de mes ambitions, si c'est nécessaire, je le fais, j'ai pris les dispositions nécessaires par rapport à la loi qui existait au moment où je prenais ma décision, la disponibilité m'a été accordée et je pense que je suis parfaitement en règle avec la loi».
Ousmane TRAORE