De Tougan à Kosyam : Escale à Bobo pour Saran

| 17.03.2015
Réagir
De Tougan à Kosyam : Escale à Bobo pour Saran
© DR / Autre Presse
De Tougan à Kosyam : Escale à Bobo pour Saran
Les élections couplées, présidentielles et législatives se tiendront au Burkina Faso le 11 octobre 2015. Les prétendants à la magistrature suprême sont à pied d'œuvre. Le parti pour le développement et le changement (PDC), de Saran Séré Sérémé multiplient alors les actions en vue d'occuper le fauteuil présidentiel au soir des élections. Pour ce faire, un travail préalable s'impose. D'où ses tournées pour non seulement sonner la mobilisation mais aussi inciter les militants à se doter de l'outil indispensable pour gagner les élections, c'est-à-dire la carte d'électeur. A Bobo-Dioulasso le samedi 14 mars 2015, c'est sous le thème de : « promouvoir l'équité et la complémentarité pour un développement harmonieux et durable » que le parti du « cheval blanc » s'est entretenus avec ses militants qui, majoritairement étaient des femmes.


Sonner la mobilisation et inciter les militants à s'inscrire sur les listes électorales avec en visée, la victoire aux échéances à venir, c'est dans cette optique que la présidente du parti « du cheval blanc » a entrepris depuis un certain temps une randonnée dans des régions du pays. L'arrivée de la caravane à Bobo-Dioulasso, coïncide avec un mois consacré à des réflexions autour des conditions de la gente féminine : le mois de mars. Ce meeting a été de ce fait mis à profit par la « dame à la spatule » pour évoquer les conditions des femmes avec ses militants qui d'ailleurs ont été majoritairement des femmes. Accueillie par une foule en liesse, Saran Séré Sérémé, présidente du PDC, avant de prendre place, a pris un bain de foule. Aussitôt la présidente assise, c'est Albert Ouattara, président du comité d'organisation du meeting qui a ouvert les hostilités par son mot de bienvenue à la délégation conduite par la présidente mais aussi aux militants « qui ont cru au PDC en laissant leurs occupations pour venir écouter le message du parti ». Toutefois, il les a invités a gardé le cap de cette « forte » mobilisation afin d'assurer la victoire du PDC au soir des élections du 11 octobre prochain. Le top départ donnée, les allocutions qui se succèdent. Les jeunes, représentés par Souleymane Zongo, les femmes par Philomène Coulibaly et les anciens par Coulibaly Sidiki ont tous exprimés leur soutient « indéfectible » au PDC. Les jeunes entendent du PDC des actions fortes en matière de lutte contre le chômage à Bobo-Dioulasso. Les femmes quant à elles, veulent rompre avec les « djandjoba » lors de la commémoration du 8 mars pour axer les activités autour des réflexions à même de sortir la femme de sa situation d'extrême pauvreté. Et les anciens de les rassurer en leur disant que Saran Séré Sérémé rime avec savoir servir la société. Outre ces derniers, des militants venus des Cascades et de la Gnangnan se sont aussi exprimés pour réaffirmer leur engagement aux côtés du parti. Après ceux-ci, c'est le moment tant entendu. Le disc joker (DJ) monte les décibels, les militants se lèvent, et sous une salve d'acclamations, la présidente est accompagnée jusqu'au parloir pour son allocution.

Avec le PDC, la femme mise au devant de sa situation

Unique femme à la tête d'un parti politique, « l'amazone du Sourou » est consciente des difficultés de la femme. Elle entend alors faire de la lutte pour l'épanouissement de la gente féminin son cheval de batail. Pour ce faire, la femme doit, selon elle, prendre son destin en main et ce, avec toute responsabilité. Engagé auprès de ses « sœurs », Saran compte sur les bénédictions et les conseils de ces dernières pour selon elle, ne pas se tromper de chemin.« Femmes de Bobo-Dioulasso, le PDC vous porte dans son cœur. C'est pour cela que nous sommes là, ici, devant vous, pour recueillir vos doléances afin de les mettre en bonne place dans notre programme de société » s'est-elle adressée aux femmes. Aussi, a-t-elle voulu que celles-ci soient les précurseurs de leur épanouissement. « N'oubliez pas que tout ce que la femme entreprend est toujours couronné de succès. Quand nous sommes sorties avec nos spatules, quelques heures après, certains se sont retrouvés de l'autre coté de la frontière. Femme, levons-nous pour notre épanouissement » a-t-elle insisté avant de les rappeler qu'elles doivent rompre avec les conceptions archaïques faites à l'égard de la femme.Confiante, la présidente du parti du « cheval blanc » ne doute en aucun. « Vous voyez ? Les femmes ont compris que pour le bien-être de leurs progénitures, elles doivent se lever. Et c'est la preuve de leur forte mobilisation de ce soir » a-t-elle soutenu. Immense selon elle, la mobilisation des femmes est sans doute la preuve de leur engagement pour un véritable changement au Burkina Faso. Mais, renchéri-t-elle, elles doivent comprendre que dans la vie, rien ne s'acquiert mais que tout se conquiert par la lutte, le combat, mais par un combat juste et de vérité. Et la femme selon elle, est toujours pour la justice et la vérité. C'est pourquoi conclu-t-elle, Dieu est avec la femme.

Développer le Burkina Faso à partir des localités

Comme tout bon parti qui a pour ambition, la conquête et la gestion du pouvoir d'état, le PDC de Saran dit avoir un plan le développement pour le pays des hommes intègres. Mais, le PDC veut opter pour une stratégie de développement pour, de façon spécifique, développer chaque localité du pays pour aboutir au développement de tout le pays : « Nous avons un plan de développement pour le Burkina Faso. Mais, nous allons y parvenir à partir des villes, en fonctions de leurs réalités et de leurs besoins. Et c'est la somme des développements de chaque localité pris individuellement qui sera celui du Burkina ». Pour Saran, si l'on part des ressources propres à chaque localité, il est évident que le développement de la localité et donc tu pays sera une réalité. Parti dirigé par une femme et non « parti de femme », Saran compte sur tous « homme, femmes, jeunes, anciens » pour la victoire au soir du 11 octobre 2015. Elle les en a donc exhortés de s'inscrire massivement sur les listes électorales.

Par Mady BAZIE

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité