«Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dément de la façon la plus catégorique, toutes les rumeurs tendant à l'impliquer, d'une manière ou d'une autre, dans le déroulement de ces troubles auquel notre parti est totalement étranger», a affirmé le président du directoire du parti Léonce Koné, selon burkina24.
Des organisations de la société civile ont relevé jeudi, une «curieuse coïncidence» entre «l'activisme important» du CDP et les exigences du Régiment de sécurité présidentielle qui ont secoué mercredi et jeudi le pouvoir de Transition.
Ce corps d'élite de l'armée burkinabè, crée en 1995 par le président Blaise Compaoré, a obtenu de son commandant adjoint et actuel Premier ministre Yacouba Isaac Zida, l'annulation de nominations qui visent, selon ses éléments, au démantèlement progressif du corps.
M. Koné a appelé, selon la même source, le gouvernement et les forces de défense et de sécurité à trouver «une solution rapide et durable (...) aux difficultés relatives à l'organisation et au fonctionnement du Régiment de Sécurité Présidentielle, par la voie du dialogue et de la concertation, dans le respect des règles qui régissent l'administration de notre armée nationale».
Il a été également réaffirmé la volonté de son parti de «contribuer au processus de transition de façon loyale et constructive, avec le ferme espoir que les prochaines élections (octobre 2015 et janvier 2016) permettront d'instaurer un renouveau de la démocratie burkinabè».
Près de cent jours après l'insurrection populaire qui a mis fin aux 27 ans de pouvoir de M. Compaoré, Léonce Koné a appelé l'ensemble des forces politiques et sociales à œuvrer « à l'établissement d'un climat de réconciliation, de tolérance et d'acceptation mutuelle des différences d'opinion», poursuit burkina24.
Agence d'information du Burkina
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