Cas Louis Armand Ouali et Bruno Kafando : L’UPC crie au complot

| 22.04.2016
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Cas Louis Armand Ouali et Bruno Kafando : L’UPC crie au complot
© DR / Autre Presse
Cas Louis Armand Ouali et Bruno Kafando : L’UPC crie au complot
L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a organisé un point de presse, le jeudi 21 avril 2016, à son siège à Ouagadougou. L’objet de cette rencontre a porté sur la vie du parti et les préparatifs des élections municipales du 22 mai prochain. Pour le parti, les agissements de Louis Armand Ouali, suspendu et de Bruno Kafando, tendent à déstabiliser le parti.


Dans un communiqué publié le 16 avril 2016, le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Union pour le progrès et le changement (UPC)a décidé de la suspension de Louis Armand Ouali, 2ème vice-président. En effet, sur le cas Ouali,les responsables du parti expliquent cette décision par le fait que l’intéressé a violé les statuts du parti. «La dernière participation du camarade Ouali à une activité statutaire de l’UPC remonte au congrès d’investiture du candidat du parti, tenu les 27 et 28 juin 2015. Depuis lors, il brille par ses absences chroniques aux acticités du parti et n’a participé à aucune activité, lors de la campagne des élections couplées», a fait savoir Amadou Sanon, 3ème vice-président du parti. Il se dit surpris que ce grand absent les invite via les colonnes de Lefaso.net, du 23 décembre 2015 à faire une coalition avec le MPP. Pour lui, c’est surprenant,parce que, cette proposition a été faite au cours du congrès ordinaire des 21 et 22 juin dernier et l’intéressé qui était présent, ne s’est nullement opposé. Pour les membres du parti, ses agissements et ses absences violent les textes du parti et ressemblent à une tentative de destruction. Pour le cas Bruno Kafando, ancien secrétaire général de la section UPC du Kadiogo, c’est par rapport à son dernier écrit «Le livre blanc»,qu’une demande d’explication lui a été adressée,à laquelle il devrait répondre dans les 72 heures. Passé ce délai, il sera suspendu. «Il a écrit un soi-disant livre truffé de contrevérités. L’UPC est passée de 19 députés en 2012 à 33 députés en 2015, même s’il n’a pas atteint l’objectif de gérer le pouvoir d’Etat. Il n’appartient donc, pas à des individus, fussent-ils membres fondateurs, de critiquer le bilan du parti», lance Amadou Sanon. Lui également, n’a pas participé à la campagne, lors des dernières élections. Voilà un peu ce qui se passe au sein du parti, mais quoi qu’il en soit, il met en garde tous les militants qu’il n’y aura aucune compromission pour tous ceux qui se rendront coupables d’indiscipline, car «ils vont subir la rigueur des textes du parti». Par ailleurs, il invite les militants à rester sereins et àpoursuivre leur marche triomphale vers le grand changement.

Les recours en justice

Pour ce qui est des préparatifs des élections municipales du 22 mai prochain, le parti indique qu’il n’a pas attaqué une liste de candidat, mais ce sont plutôt les candidats qui ont déposé des recours. «Ils sont à la fois demandeurs et défendeurs dans une vingtaine de recours», a fait savoir Amadou Sanon. Mais, le parti, quant à lui, est concerné par des recours dans les 3ème, 8èmeet 12èmearrondissements de Ouagadougou, dans les communes rurales de Saaba et de Tanghin-Dassouri dans le Kadiogo. Mais aussi, dans les communes de Boromoet de Fara, dans les Balé, ainsi que dans le 1er arrondissement de Bobo-Dioulasso. A en croire le 3ème vice-président du parti, dans l’ensemble, l’UPC a présenté des listes de qualité aux futures municipales. «Ces listes sont bien ficelées et difficilement attaquables... Les procès perdus ont fait l’objet d’appels devant le Conseil d’Etat. Nous faisons confiance en la justice et nous sommes convaincus qu’elle saura dire le droit», a conclu Amadou Sanon.

Pélagie OUEDRAOGO
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Cas de Nagaré : l’UPC déplore ses agissements

L’UPC trouve déplorable de voir aujourd’hui que des élèves aient le courage de porter la main sur leurs enseignants, de brûler leur domicile et de s’en prendre au drapeau national. Pour le parti, ce sont des actes qui ne sont pas de nature à honorer le système éducatif burkinabè, mais également le pays. Ce qui lui fait dire qu’il y a un problème et il revient donc au gouvernement de prendre ses responsabilités. «C’est écurant et déplorable de voir de tels comportements venant de la part des jeunes qui se disent des patriotes, des fils de ce pays et qui souhaitent son avancée», a dit Moussa Zerbo, député UPC. Il estime que la sanction prise par l’Etat n’est pas suffisante, et opte pour une sanction qui soit plus exemplaire qui va dissuader tous ceux qui voudraient poser les mêmes actes. De son avis, tous ces actes posent un problème de mal gouvernance.

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