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Le point de presse animé par le Comité d'action pour le peuple (CAP), ce jeudi 22 août 2013 à Ouagadougou, avait pour objectif de sonner la mobilisation des Burkinabè afin d'assurer l'alternance à l'élection présidentielle de 2015. D'entrée, le coordonnateur du CAP, Valère Somé a salué la mise en place du Chef de file de l'opposition politique. Toute chose qui, à son sens, a permis de redynamiser l'institution et la lutte des partis politiques de l'opposition. Il a rappelé que le comité qu'il coordonne a lancé, le 23 avril 2013, un appel pour un engagement citoyen contre la modification de l'article 37 de la Constitution et pour une alternance démocratique apaisée en 2015. Depuis cet appel, a-t-il affirmé, des mouvements et associations divers se sont créés. Signe selon le CAP que le peuple burkinabè a soif d'alternance et de justice. Dans son discours, M. Somé a fait savoir que les Burkinabè doivent se mobiliser pour obtenir le changement en 2015. Selon ses responsables, le CAP a pour ambition de se constituer en structure de veille. Répondant à une question de journaliste sur la différence entre le CAP et le Chef de file de l'opposition politique (CFOP), Valère Somé a indiqué que sa structure est une réunion de partis politiques et d'organisations de la société civile. Le CFOP est, à son avis, une institution créée par l'Etat où les gens viennent d'office. « Mais au niveau du Comité d'action pour le peuple, l'adhésion est librement consentie », a-t-il fait savoir. M. Somé a laissé entendre par ailleurs que dans cette optique une rencontre est envisagée avec le parti de l'ADF/RDA dans les jours à venir en vue d'un éventuel ralliement.
Evoquant la répartition des fruits de la croissance, le CAP a appelé « à la mobilisation pour instaurer un véritable Etat de droit républicain », gage d'une « meilleure répartition des fruits de la croissance du pays ».
Lala ZAGRE
(Stagiaire)