«L'UPC connait nos points de vue et nous aussi, nous connaissons les points de vue de l'UPC. Mais cela ne nous a pas empêché d'échanger car l'intérêt du pays va bien au-delà de ce que tout un chacun peut croire», a affirmé le secrétaire exécutif du CDP Assimi Kouanda, à l'issue d'une audience avec le président de l'UPC Zéphirin Diabré.

Selon M. Kouanda, «cette visite de courtoisie» entre dans le cadre d'une série de visites que son parti a décidé «modestement et humblement» de rendre à «d'importantes formations mais aussi à celles qui n'ont ni député, ni conseiller municipal».

«Si on met en commun toutes nos forces et énergies, je pense que c'est cela qui est plus important pour le citoyen burkinabè, pour la démocratie et pour les valeurs de la république», a-t-il souhaité.

Zéphirin Diabré a salué «à sa juste valeur, une démarche empreinte d'esprit républicain et quelques part aussi d'un esprit d'humilité».

«Aujourd'hui c'est le principal parti de la majorité qui, à sa demande est venu rendre une visite de courtoisie à l'UPC. [...] C'est un signe de considération et nous en sommes très conscients, bien vrai que nos deux partis ont chacun ses positions politiques», a-t-il ajouté.

M. Diabré, à la tête de l'opposition politique burkinabè, contrairement au parti au pouvoir, est opposé à toute idée de referendum qui permettrait au président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, de se représenter en 2015.

Le Mouvement pour le progrès du peuple, l'aile dissidente du camp présidentiel, lui a réitéré jeudi son soutien dans son «combat pour la consolidation de la démocratie».

DG/TAA