Burkina : l’opposition a expliqué à l’UE son refus d’une éventuelle modification de la Constitution

| 16.05.2014
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Burkina : l’opposition a expliqué à l’UE son refus d’une éventuelle modification de la Constitution
© DR / Autre Presse
Burkina : l’opposition a expliqué à l’UE son refus d’une éventuelle modification de la Constitution
L'opposition politique burkinabè, au lendemain de son annonce de contrer l'organisation d'un éventuel referendum par le pouvoir visant, selon elle, à sauter le verrou limitatif des mandats présidentiels, a évoqué vendredi avec le chef de la délégation de l'Union européenne au Burkina Faso Alain Holleville, les initiatives qu'elle entend prendre dans ce sens.

« C'est une rencontre qui s'est tenu à l'initiative du chef de file de l'opposition et les partis d'opposition politique. Il s'agissait pour l'opposition de nous exposer leur vision de la situation politique et puis les initiatives que l'opposition entend prendre », a indiqué le chef de la délégation Alain Holleville, à sa sortie d'audience avec le chef de file de l'opposition politique burkinabè Zéphirin Diabré.

Il a précisé aux journalistes que « c'est une présentation à notre attention de ce qui vous a été également présenté hier par les partis d'opposition ».

Jeudi, l'opposition politique burkinabè a annoncé une série de mesures, dont « un grand rassemblement populaire » au stade du 4 Aout (le plus grand du pays, 35 000 places) le 31 mai prochain et la saisine d'instances africaines et internationales pour protester contre un éventuel référendum en faveur de la modification de l'article 37, qui permettrait au président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, de se représenter en 2015.

« Nous venons d'être informés officiellement maintenant on va examiner ensemble de tout ce qui nous a été dit », a déclaré l'ambassadeur européen, ajoutant que les échanges vont se poursuivre avec des partis de la majorité comme de l'opposition.

« Les Européens suivent tous ce qui se passe avec beaucoup d'attention parce qu'on souhaite tous que la vie publique et la vie du pays se déroulent dans les conditions normales », a-t-il assuré.

ALS/TAA

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