Après avoir ruminé son invalidation, le CDP compte et entend tout faire pour peser sur l’échiquier politique d’après insurrection. Pour cela, il se susurre qu’une stratégie politiquement édifiante est en train d’être mise en place pour y arriver. En effet, cette stratégie consiste en une négociation de soutien avec l’ex Chef de file de l’opposition politique du Burkina (CFOP-B). Celui-ci devra accepter de « céder certains postes hautement importants au sommet de l’Etat » et, le CDP pourra appeler ses militants à voter pour l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC). Des sources affirment que le chef de ce parti n’y voit aucun inconvénient et mieux, les deux partis seraient déjà au stade de la finalisation du projet. Tout porte donc à croire que le slogan « Tout le monde, sauf le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) » est une réalité.

Pour ce qui concerne les élections législatives, à travers un calcul arithmétique, les ténors du CDP espèrent obtenir au moins un député par province et, avec le soutien de partis et/ ou la fusion avec certains partis de l’ex mouvance présidentielle, ils pourront briguer la présidence de l’assemblée nationale. Mais si au CDP, tout semble « calé », des doutes subsistent au niveau de l’opinion, qui pense que si l’UPC joue à un tel jeu, il pourrait « creuser sa propre tombe ». Et ceci, car elle pense que les partis de l’ex Chef de File devaient pouvoir rester unis, quoi qu’il advienne ! En tout les cas, voici une affaire à suivre de près...

Armelle Tapsoba