Ces partis réunis au sein du Cadre de concertation des partis politique (CCPP) ont, au cours d'une récente rencontre à Ouagadougou, émis le vœux que les autorités de la Transition échangent avec les différents acteurs, en vue de trouver rapidement, une date pour les élections couplées reportées à cause du putsch manqué.
Le secrétariat exécutif national (SEN) de l'Union pour le progrès le changement (UPC), l'une des forces politiques burkinabè, lors d'un conclave, samedi à Ouagadougou a réitéré le même souhait.
‘'Nous avons fait une proposition allant dans le sens de tenir les élections au plus tard, dans la première quinzaine du mois de novembre'', a déclaré le Secrétaire national du parti, Adama Sosso.
L'UPC, parti de Zéphirin Diabré, est contre toute idée de prolongation de la Transition. ‘'C'est clair. On ne doit même pas poser la question de prolongation'', a martelé M. Sosso avant d'ajouter que ‘'Nous pensons qu'il faut vite sortir de la Transition''.
Les élections couplées qui devaient mettre fin à une année de Transition au Burkina Faso, étaient fixées pour le dimanche prochain, mais le coup d'Etat manqué du Général Gilbert Diendéré et son Conseil national pour la démocratie (CND) a tout bouleversé.
Certes les organes de transition ont repris du service, mais aucune nouvelle date n'a été fixée pour ces élections.
Selon le président de la transition Michel Kafando qui devait revenir, ce lundi, de New York où il a pris part à la 70e Assemblée générale des Nations unies, les autorités envisagent d'échanger avec tous les acteurs avant de trouver une nouvelle date des élections couplées.
Les élections municipales, quant à elles, sont, pour le moment, maintenues pour le 31 janvier 2016.
ALK/od/APA