L'UPC présente ses sincères condoléances aux familles éplorées et à toute la famille des orpailleurs du Burkina Faso. Le parti encourage le gouvernement de la Transition à mettre tout en œuvre pour « retrouver d'éventuels survivants toujours sous les décombres » et à travailler à connaitre le nombre exact de travailleurs pris dans cet effondrement.
Ce drame survenu est le énième d'une longue série d'effondrements dans les sites d'orpaillage du Burkina Faso. Cet évènement malheureux pose la question de la sécurité sur les sites d'orpaillage dans notre pays. En effet, face à de tels drames successifs, les autorités d'alors avaient pris des mesures d'interdiction de l'activité d'orpaillage entre le 1er Juin et le 31 Octobre qui malheureusement sont restées lettres mortes. Considérant cet état de fait, l'UPC pense qu'il est impératif :
• D'identifier l'ensemble des sites d'orpaillage du pays avec un système de mise à jour instantanée de la base de données de ces sites (actifs ou non)
• De procéder au recensement des artisans miniers et leur donner des formations initiales de base afin de réussir la mise en œuvre des politiques en matière de l'activité d'exploitation minière artisanale
• De veiller à doter l'artisan minier d'un statut clair faisant ressortir les obligations des promoteurs miniers. Les artisans miniers reconnus par l'Etat et travaillant sur un site artisanal non encore autorisé doivent être considérés comme petits promoteurs locaux et encadrés comme tels dans des coopératives, un peu à l'image des coton-culteurs. Car il est inadmissible que des jeunes sans emploi en quête d'un mieux-être soient livrés à la merci de promoteurs véreux.
Ouagadougou, le 4 Mai 2015
Pour le Bureau politique national de l'UPC,
Le Secrétaire National chargé des mines et carrières
Abdoulaye DIN
NB: Le titre est de la Rédaction