Blaise serait-il capable de modifier la Constitution, juste pour défier les RSS?

| 12.07.2014
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Blaise serait-il capable de modifier la Constitution, juste pour défier les RSS?
© DR / Autre Presse
Blaise serait-il capable de modifier la Constitution, juste pour défier les RSS?
Rien qu'à y penser, l'on ne peut s'empêcher d'avoir des frissons. Citant ce qu'il a appelé l'un des «plus proches confidents» de Blaise Compaoré, président du Faso, le site internet www.jeuneafrique.com a écrit ceci, parlant de ce dernier: «Il a été ulcéré par les critiques parfois violentes formulées à son encontre par ses anciens lieutenants Roch Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré. Paradoxalement, ce sont eux qui vont l'inciter à tenir ce référendum : il n'entend pas laisser une image écornée et compte leur clouer le bec, quitte à obtenir la révision de l'article 37 avant de s'en aller. Il en est capable.»

Si cette situation correspondait à une quelconque réalité et à l'état d'esprit réel du chef de l'Etat burkinabè, il y aurait vraiment de quoi s'indigner. Pour un projet à la légitimité mise à rude épreuve et au coût non négligeable comme le référendum en vue de sauter le verrou limitatif du nombre de mandats présidentiels, ce serait trop léger de risquer une implosion sociale et une dépense inutile juste pour prouver à des adversaires politiques qu'ils ne font pas le poids. Il est un fait avéré que le président du Faso est un personnage mystérieux, voire énigmatique par son silence apparemment imperturbable et impénétrable face à nombre de situations. Mais de là à espérer que l'idée d'organiser un scrutin référendaire, en sortir victorieux et tourner sa propre page puisse lui effleurer l'esprit, il y a loin de la coupe aux lèvres.

Le langage de ses lieutenants, que ce soit ceux du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ou ceux de la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP/BC), est on ne peut plus clair. C'est lui et personne d'autre. La configuration actuelle du parti au pouvoir semble aussi ne plus pouvoir en décider autrement. Surtout que François Compaoré, petit frère du président, ne se présente pas comme un probable leader charismatique capable de mettre toutes les sensibilités du parti d'accord sur le choix de sa personne. Rock, Salif et Simon (RSS), qui auraient dans une certaine mesure pu incarnerBlaise serait-il capable de modifier la Constitution juste pour défier les RSS?

Rien qu'à y penser, l'on ne peut s'empêcher d'avoir des frissons. Citant ce qu'il a appelé l'un des «plus proches confidents» de Blaise Compaoré, président du Faso, le site internet www.Jeuneafrique.com a écrit ceci, parlant de ce dernier: «Il a été ulcéré par les critiques parfois violentes formulées à son encontre par ses anciens lieutenants Roch Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré. Paradoxalement, ce sont eux qui vont l'inciter à tenir ce référendum : il n'entend pas laisser une image écornée et compte leur clouer le bec, quitte à obtenir la révision de l'article 37 avant de s'en aller. Il en est capable.»

Si cette situation correspondait à une quelconque réalité et à l'état d'esprit réel du chef de l'Etat burkinabè, il y aurait vraiment de quoi s'indigner. Pour un projet à la légitimité mise à rude épreuve et au coût non négligeable comme le référendum en vue de sauter le verrou limitatif du nombre de mandats présidentiels, ce serait trop léger de risquer une implosion sociale et une dépense inutile juste pour prouver à des adversaires politiques qu'ils ne font pas le poids. Il est un fait avéré que le président du Faso est un personnage mystérieux, voire énigmatique par son silence apparemment imperturbable et impénétrable face à nombre de situations. Mais de là à espérer que l'idée d'organiser un scrutin référendaire, en sortir victorieux et tourner sa propre page puisse lui effleurer l'esprit, il y a loin de la coupe aux lèvres. Le langage de ses lieutenants, que ce soit ceux du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ou ceux de la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP BC), est on ne peut plus clair. C'est lui et personne d'autre. La configuration actuelle du parti au pouvoir semble aussi ne plus pouvoir en décider autrement. Surtout que François Compaoré, petit frère du président, ne se présente pas comme un probable leader charismatique capable de mettre toutes les sensibilités du parti d'accord sur le choix de sa personne. Rock, Salif et Simon (RSS), qui auraient dans une certaine mesure pu incarner ce rôle pour lequel il faut jouir de l'entière confiance du locataire de Kosyam, ayant changé de famille politique, il n'est plus évident que le «beau Blaise» puisse se trouver un remplaçant idéal. Prendrait-il donc le risque, avec les casseroles qu'il traîne hors de sa cuisine, et après avoir laissé entendre, selon toujours jeuneafrique.com, qu'il n'a ni le profil pour ni l'envie de succéder à Abdou Diouf à la tête de l'Organisation internationale de la Francophonie, de recourir à un dauphin par défaut? Rien n'est moins sûr.

Les Echos.net

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