Le général a tout d'abord précisé que « certains n'étaient même pas nés au moment des faits », en parlant des crimes imputés au RSP. De ce fait, il note qu' « on ne peut pas raisonnablement les reprocher aujourd'hui d'avoir commis des crimes ou d'avoir participé à tel ou tel méfait ».
Djibrill Bassolé pense que le plus important, c'est que la justice fasse son travail. « S'il y a eu des auteurs de crimes, qu'ils soient isolés, identifiés, jugés et condamnés pour ce qu'ils ont fait plutôt que de jeter l'opprobre sur tout un corps de notre armée », a-t-il ajouté.
Il estime que tous les militaires qui sont au RSP y sont par le jeu normal des affectations. « Ce n'est pas une armée clanique, dit-il avant de poursuivre, il y a peut-être certains qui n'ont jamais serré la main de Blaise (Compaoré) »
Pour avoir accompagné le président Compaoré, le général estime que cela fait partie des missions de ce corps : « ils se sont acquittés de cette mission au mieux jusqu'à (...) l'accompagner au moment où il était exfiltré du pays ».
Et de s'interroger enfin, « qu'est-ce qu'ils (les éléments du RSP, ndlr) pourraient faire d'autres ? ».